Coca-Cola prévoit d’investir 1 milliard de dollars dans ses opérations au Nigéria au cours des cinq prochaines années, a déclaré la présidence du pays après une réunion entre le président Bola Tinubu et les hauts dirigeants du fabricant de boissons gazeuses jeudi.
M. Tinubu a rencontré John Murphy, président et directeur financier de Coca-Cola, Zoran Bogdanovic, PDG de Coca-Cola HBC – l’un des nombreux embouteilleurs de Coca-Cola dans le monde – et plusieurs autres responsables de l’entreprise alors qu’il cherche à attirer des investissements dans l’économie.
M. Bogdanovic a déclaré à M. Tinubu que Coca-Cola avait investi 1,5 milliard de dollars au Nigeria depuis 2013 pour augmenter sa capacité de production, améliorer sa chaîne d’approvisionnement et assurer la formation et le développement, a déclaré la présidence nigériane dans un communiqué.
« Je suis très heureux d’annoncer qu’avec un environnement prévisible et favorable en place, nous prévoyons d’investir 1 milliard de dollars supplémentaire au cours des cinq prochaines années », a déclaré Bogdanovic.
L’annonce de cet investissement intervient après que le gouvernement de M. Tinubu a vu plusieurs multinationales telles que Procter & Gamble, GSK Plc et Bayer AG quitter le pays ou désigner des tiers pour distribuer leurs produits en raison d’une pénurie de devises.
M. Tinubu, en poste depuis mai de l’année dernière, a déclaré que son gouvernement souhaitait créer un environnement ouvert aux entreprises.
« Nous construisons un système financier dans lequel vous pouvez investir, réinvestir et rapatrier tous vos dividendes. J’y crois fermement », a-t-il déclaré.
Le Nigeria, avec une population de plus de 200 millions d’habitants, est considéré comme un marché potentiel pour de nombreuses marques mondiales, mais les problèmes de change, la bureaucratie et les politiques incohérentes dissuadent certains investisseurs.
En avril, HBC, embouteilleur de Coca-Cola, a déclaré que son bénéfice d’exploitation augmenterait cette année, aidé par une forte demande de café, de boissons énergisantes et de boissons gazeuses, même si les prix ont été augmentés pour faire face aux coûts élevés et à la dévaluation de la monnaie dans des pays comme l’Égypte et le Nigéria.
