La gauche, indignée, dénonce un « déni de démocratie » – Mon Blog

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Vidéos AFP – France

Nomination de Barnier : la gauche dénonce une élection « volée » et une « crise de régime »

« L’élection a été volée aux Français », a dénoncé jeudi le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon après l’annonce de la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, tandis que le chef de file des socialistes Olivier Faure estimait que « nous entrons dans une crise de régime ». Découvrant « un Premier ministre qui est nommé avec la permission et peut-être sur la proposition du Rassemblement national », Jean-Luc Mélenchon a appelé dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux « à la mobilisation la plus puissante possible » samedi, juste après l’annonce du choix de l’ancien ministre et ex-commissaire européen d’extrême droite Michel Barnier pour Matignon. Olivier Faure décrit sur X un « déni démocratique porté à son paroxysme : un Premier ministre issu du parti arrivé en 4e position et qui n’a même pas participé au Front républicain ». Comme ses autres partenaires du Nouveau Front populaire (NFP), le groupe socialiste à l’Assemblée précise dans un communiqué qu’il censurera le gouvernement Barnier, qui « n’a ni légitimité politique ni légitimité républicaine ». Emmanuel Macron a fait son choix après 60 jours d'attente, et une succession de noms évoqués, après avoir refusé de désigner Lucie Castets, la candidate du NFP, l'alliance de gauche arrivée en tête, mais sans majorité absolue, aux législatives. « Le président a envoyé le Front républicain faire les valises, il n'a fait les yeux doux qu'à l'extrême droite, il a regardé toujours plus à droite sur l'arc politique », a également déploré dans une vidéo sur X la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier, « extrêmement inquiète de ce qui vient de se passer ». Le chef de file des communistes Fabien Roussel a pour sa part décrié dans un communiqué « le choix de la droite de poursuivre la politique du président » et son objectif « clair » : « la construction d'une coalition avec les députés de son camp qui a été défait et la complicité du Rassemblement national pour soutenir la politique menée ». « C’est la certitude que rien ne changera », constate aussi le député ex-insoumis François Ruffin sur X, s’interrogeant : « Michel Barnier va-t-il repartir à la retraite à 64 ans ? Rétablir l’ISF ? Non, bien sûr que non : Macron l’a choisi à ces conditions. Alors on va le censurer ». Pour la députée écologiste Sandrine Rousseau, Emmanuel Macron est « sur le point de transformer la démocratie en un vaste spectacle de marionnettes. Cela aura un coût, et sans doute élevé ». En nommant Michel Barnier, « le président refuse de respecter la souveraineté populaire et le choix fait dans les urnes », a jugé la cheffe de file des députés insoumis Mathilde Panot, dénonçant un « coup d’État inacceptable dans une démocratie »

 
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