L’approbation par Hong Kong des ETF adossés à Bitcoin et Ethereum suscite de grandes attentes, selon un analyste crypto renommé. Toutefois, cela dépendra grandement de la coopération de la Chine.
La Chine a surpris la communauté crypto en donnant son feu vert à Hong Kong pour déployer des fonds négociés en bourse au comptant plus tôt cette semaine. Cette décision a immédiatement fait grimper le prix du Bitcoin, déjà sous pression en raison des conflits irano-israéliens : la cryptomonnaie phare a bondi de 62 000 à 66 500 dollars. Si le Parti communiste chinois, souvent hostile au Bitcoin, acceptait de permettre à sa population d’accéder à ces instruments financiers, les bénéfices pourraient être décuplés.
Selon les analyses de Marcus Thielen, personnalité de 10x Research, relayées par Decrypt, les ETF supervisés par China Asset Management, Bosera, Harvest Global et HashKey pourraient ouvrir les portes à un flux annuel d’environ 25 milliards de dollars sur le marché. Un chiffre impressionnant, d’autant plus que le Southbound Stock Connect de la Bourse de Shanghai offre aux investisseurs de Chine continentale un accès fluide aux actifs financiers convoités de la Perle de l’Orient.
Pour illustrer l’ampleur du changement, Marcus Thielen déclare : « Le programme permet aux investisseurs du continent d’acheter jusqu’à 500 milliards de yens (69 milliards de dollars) d’actions cotées à Hong Kong par an, l’équivalent de 540 milliards de dollars de Hong Kong par an. Au cours des trois dernières années, le quota annuel était de 100 à 200 milliards de dollars de Hong Kong (15 à 25 milliards de dollars). Si les investisseurs chinois pouvaient acheter, c’est le montant que les investisseurs du continent pourraient allouer, comme limite supérieure. « .
Il tempère toutefois cet enthousiasme en soulignant qu’il faudra probablement environ six mois avant que la Chine ne prenne une décision finale. Cette décision récente semble être un ajustement stratégique de la part de Pékin, probablement en réponse aux turbulences actuelles des marchés boursiers et à l’intérêt croissant de la Chine pour le Bitcoin, en particulier dans le contexte d’une crise immobilière.
