la hausse des rendements cause des problèmes

la hausse des rendements cause des problèmes
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La Bourse de Paris devrait ouvrir en baisse mardi matin, les investisseurs se montrant inquiets de la hausse brutale des rendements obligataires, souvent à l’origine de corrections sur les marchés boursiers.

Vers 8h15, le contrat ‘futur’ sur l’indice CAC 40 – livraison avril – s’échange autour de 7942,5 points, en baisse de 105 points, ce qui laisse présager une ouverture en dessous du support significatif des 8000 points.

La dégradation des marchés obligataires s’est fortement accentuée hier en réaction aux chiffres des ventes au détail aux Etats-Unis supérieurs aux attentes.

Cette statistique solide, ajoutée à d’autres indicateurs meilleurs que prévu, éloigne encore davantage la perspective d’une future baisse des taux de la Fed, principal moteur de la hausse des marchés depuis le début de l’année.

Le rendement des bons du Trésor à 10 ans, baromètre du sentiment des marchés sur la santé de l’économie américaine, a atteint lundi un pic de près de cinq mois, à plus de 4,65%.

L’effet de contagion s’est étendu à l’Europe, où le rendement du Bund allemand à dix ans, référence de la zone euro, oscille autour de 2,44%, faisant craindre un resserrement des conditions financières.

Dans ce contexte, les investisseurs craignent que le niveau élevé des rendements n’empêche les actions de réagir positivement à la saison actuelle des résultats d’entreprises.

Les géants financiers Morgan Stanley et Bank of America devraient publier à midi à Wall Street leurs comptes du premier trimestre, tout comme le groupe de santé Johnson & Johnson.

Sur le Vieux Continent, Ericsson a fait état ce matin d’une hausse de ses bénéfices pour les trois premiers mois de l’année, malgré une contraction de ses ventes sur la période.

Selon les stratèges de Berenberg, les incertitudes économiques actuelles militent en faveur d’une « pause » sur les marchés boursiers, ce qui les conduit à privilégier des actifs plus sûrs comme l’or, l’énergie ou les valeurs défensives.

L’indice CBOE, qui mesure la volatilité du S&P 500 et que l’on appelle souvent « l’indice de la peur », a terminé hier soir à 19,2, son plus haut niveau depuis novembre dernier.

Outre les résultats des entreprises, les opérateurs du marché seront aujourd’hui attentifs à l’indice du climat des affaires ZEW en Allemagne, puis aux derniers chiffres de l’immobilier aux Etats-Unis.

Bonne nouvelle, le produit intérieur brut (PIB) de la Chine a augmenté de 5,3 % sur un an au cours du premier trimestre 2024, selon les données publiées mardi par le Bureau d’État des statistiques (BES).

Mais les économistes de la Commerzbank soulignent que l’activité a quelque peu ralenti en mars, suggérant que la reprise observée en début d’année grâce au soutien budgétaire et aux investissements publics pourrait s’essouffler.

“Le gouvernement doit donc poursuivre son plan de dépenses pour cette année”, en déduit la banque allemande.

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