Menacée de fermeture, l’usine française du géant suédois de l’industrie pharmaceutique Recipharm, située à Monts, dans le département d’Indre-et-Loire, est sur le point de passer sous pavillon marocain. Selon presse hexagonalela direction de Recipharm a accepté l’offre de rachat du groupe marocain Laprophan, qui permettra à l’usine de poursuivre son activité.
Selon les mêmes sources, les dirigeants de Laprophan ont assuré maintenir l’emploi à Monts et souhaitent développer l’activité du site avec la production d’anesthésiques, d’analgésiques et d’antibiotiques. Ces derniers jours, ajoute-t-on, les équipes de Laprophan ont organisé des rencontres avec les représentants du personnel, mais aussi les acteurs économiques et politiques du département.
Cependant, une incertitude demeure, et elle concerne une clause suspensive sur cette reprise. Cela ne sera efficace que si Laprophan parvient à renégocier volumes et prix avec le sud-africain Aspen, principal client de Recipharm. “C’est une bonne nouvelle, mais il faudra encore attendre pour déboucher le champagne que cette clause suspensive sur le rachat soit levée”, a déclaré à ce sujet Serge Aumont, délégué syndical.
Rappelons que le laboratoire marocain présidé par le Dr Farid Bennis avait déposé une offre « ferme » de rachat de l’usine, assortie d’une période d’exclusivité de trente jours, qui a expiré le 29 mars.
Le spécialiste de l’industrie pharmaceutique marocaine poursuit sa politique de croissance externe, suite aux récentes acquisitions au Royaume d’AIF Pharma Maroc et d’Amanys Pharma.
