un joli ours en peluche (Essai vidéo)

EN BREF

SUV familial

À partir de 43 970 €

Lorsqu’il s’agissait de nommer le plus grand de ses SUV, Skoda s’est inspiré des rives du Pacifique. Mais pas question d’opter pour un nom évoquant des îles paradisiaques. C’est la faune de l’Alaska qui lui a valu ce nom, celui du plus gros ours de cet État américain.

Loin d’être un redoutable prédateur, le Kodiaq de première génération ressemblait davantage à un ours en peluche. Bien que partageant ses composants avec les Audi Q3 II, Seat Ateca et Volkswagen Tiguan II, il avait choisi de proposer des dimensions plus généreuses. Au point de prendre pied dans la catégorie des SUV familiaux, alors largement occupée par les marques premium et asiatiques.

Skoda Kodiaq (2024) : un joli nounours (Test vidéo)

Skoda Kodiaq 2.0 TDI 150 ch Sélection DSG 7 places : 49 550 €

Fidèle aux préceptes de la marque tchèque, le Kodiaq a d’abord mis davantage l’accent sur les prestations familiales que sur le dynamisme, qu’il soit mécanique ou esthétique. Cependant, au fil des années, une finition Sportline puis une version RS, propulsée d’abord par le 2.0 Bi-TDI 240 ch puis par le 2.0 TSI 245 ch de la Golf GTI, sont venues compléter une offre judicieuse.

L’éclairage frontal est toujours réparti sur deux niveaux.
La face avant semble presque empruntée à la nouvelle Superb.
La face avant semble presque empruntée à la nouvelle Superb.

Des choix qui font mouche puisque, en sept ans de carrière, plus de 840 000 Kodiaq ont trouvé preneur.

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Des inspirations variables

C’est donc sans surprise que, pour ce deuxième opus, Skoda a appliqué une des règles d’or en vigueur au sein du groupe Volkswagen, celle de l’évolution en douceur. Certes, aucun élément de carrosserie n’est commun entre les deux générations, mais l’air de famille reste bien présent.

Pas de doute, nous avons affaire à une Skoda.
Pas de doute, nous avons affaire à une Skoda.
Le montant D peut être d'une couleur distincte du reste de la carrosserie.
Le montant D peut être d’une couleur distincte du reste de la carrosserie.

Parmi les nouveautés les plus marquantes, on retrouve, sur la proue, une signature lumineuse qui s’étend désormais des phares principaux jusqu’aux optiques secondaires. De loin, on a l’impression d’avoir affaire au marteau de Thor, la bande LED caractéristique des Volvo. De profil, hormis le hayon légèrement plus incliné, c’est surtout le montant D qui retiendra l’attention, puisqu’il est désormais disponible en plusieurs coloris et se démarque donc du reste de la carrosserie. Enfin, à l’arrière, la bande rouge qui s’étend sur toute la largeur du hayon attire immédiatement le regard. Au moins le jour car, la nuit, il reste invisible car non éclairé. Si les plis de carrosserie de cette ouverture sont typiques de la marque tchèque, l’ensemble dégage néanmoins une impression de déjà vu… du côté de BMW. Skoda tenterait de monter en gamme visuellement en s’inspirant de certains labels premium ce qu’elle ne ferait pas autrement.

Tout pour la famille

Cette volonté de montée en gamme se retrouve également à bord. Même si la planche de bord reprend le profil en X de la première génération, elle affiche des contours tout à fait distincts… et bien plus modernes. D’autant que la tablette tactile centrale, qui mesure désormais 13″ de diagonale, n’est plus intégrée à la console centrale et est désormais « posée » dessus. De même, le combiné d’instruments prend la forme d’une deuxième tablette, également « posée » sur le meuble. La principale évolution reste cependant l’apparition des Smart Dials, apparus il y a quelques semaines avec la nouvelle Superb, ces commandes rotatives combinent le meilleur de l’électronique tactile et de la physique. Une belle trouvaille.

La planche de bord est toujours en forme de X, mais bien plus moderne que la précédente.
La planche de bord est toujours en forme de X, mais bien plus moderne que la précédente.
Les Smart Dials sont une véritable innovation en termes d’ergonomie.
Les Smart Dials sont une véritable innovation en termes d’ergonomie.

Si, globalement, on ne peut que constater que la qualité de fabrication est à la hauteur des ambitions de ce SUV, un examen plus approfondi révèle néanmoins que certains assemblages ne sont pas impeccables. C’est le cas notamment de ceux de la partie en plastique noir brillant qui entoure le Digital Cockpit, ou encore des ouïes latérales.

A peine plus long que le premier du nom, le Kodiaq 2 est tout de même plus spacieux à bord.
A peine plus long que le premier du nom, le Kodiaq 2 est tout de même plus spacieux à bord.

À bord du Kodiaq, l’essentiel est pourtant ailleurs… et notamment aux places arrière. Ces derniers voient tous leurs notes s’améliorer, ce qui signifie que, plus que jamais, deux adultes de belle taille seront parfaitement à l’aise. Ce ne sera malheureusement pas le cas des occupants de la troisième rangée (une option à 1 080 €), ces deux places supplémentaires étant, comme souvent le cas, à réserver aux jeunes enfants et, de préférence, sur les petits trajets. Les bagages seront en revanche plus confortables que jamais. Que ce soit avec ou sans l’option 7 places, le Kodiaq bat tous les records de sa catégorie. Sous le cache-bagages, un 5 places peut contenir 910 litres. Un 7 places, quant à lui, dispose de 340 l avec tous les sièges en place et de 845 l si seules les deux premières rangées sont utilisées. Enfin, dans tous les cas, la configuration 2 places permet de charger plus de 2 m33 de fret.

Si l’arrivée d’une finition Sportline, d’une motorisation hybride rechargeable et d’un 2.0 TDI 193 ch associé à 4 roues motrices est déjà actée, la gamme de lancement est très limitée avec un seul niveau d’équipement, baptisé Sélection, et deux motorisations, un essence et un diesel, de 150 ch.

 
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