(Londres) Le constructeur automobile de luxe Aston Martin continuera à fabriquer des modèles thermiques “aussi longtemps” que légalement possible, car la demande est là, a assuré son président dans des communiqués publiés jeudi dans la presse britannique et confirmés à l’AFP.
« Nous continuerons à fabriquer (des moteurs à essence) aussi longtemps que nous serons autorisés à les fabriquer. Il y aura toujours une demande, même si cette demande diminue», a assuré le président exécutif du conseil d’administration, Lawrence Stroll.
Le constructeur a décalé à 2026 le lancement de son premier véhicule 100 % électrique à batterie en début d’année, contre un précédent objectif de 2025. Et les premières livraisons aux clients devront attendre 2027.
Le patron a également indiqué son intention d’investir de manière beaucoup plus significative dans les véhicules hybrides rechargeables, qui, selon lui, joueront un rôle plus longtemps que prévu initialement, jusqu’au milieu des années 2030 selon lui.
L’action Aston Martin perdait 2,68% à 160 pence jeudi peu avant 6h30 (heure de l’Est) à la Bourse de Londres.
Aston Martin a annoncé le mois dernier avoir débauché le PDG de Bentley, Adrian Hallmark, pour devenir son nouveau directeur général et soutenir sa transition vers l’ultra-premium. D’ici octobre, il remplacera Amedeo Felisa, arrivé en 2022 en provenance de Ferrari.
En 2023, Aston Martin a divisé par deux sa perte grâce à une montée en gamme vers des véhicules personnalisés et des prix « records ». Le constructeur britannique a vu son chiffre d’affaires augmenter de 18% sur un an, à 1,6 milliard de livres.
Sauvée de la faillite début 2020 par le milliardaire canadien Lawrence Stroll, devenu président exécutif, la marque cherche désormais à évoluer encore plus vers le luxe, même si elle ralentit sa transition vers l’électrification.
