Dans la zone euro, aucune baisse de taux n’est prévue aujourd’hui

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Le dilemme de la BCE persiste quant au moment le plus approprié pour commencer à baisser ses taux directeurs.

  • Il est certain que les taux resteront inchangés lors de la réunion d’aujourd’hui.
  • Les investisseurs tablent sur une première baisse en juin, suivie de deux autres baisses avant la fin de l’année.

Plusieurs membres du Conseil des gouverneurs ont déjà exprimé leur point de vue sur le rythme du prochain assouplissement.

  • Yannis Stournaras, gouverneur de la Banque de Grèce, est favorable à deux réductions consécutives en juin et juillet. Edward Scicluna, ministre maltais des Finances et François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, préféreraient une réduction dès cette semaine.
  • Le président de la Banque des Pays-Bas, Klaas Knot, s’est prononcé en faveur d’une deuxième réduction en septembre, informé par les dernières données sur l’état de l’économie.
  • Il en va de même pour le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, qui a indiqué qu’il n’y aurait pas de nouvelles baisses de taux automatiques et consécutives après une première.

Au-delà des données sur l’inflation, l’inflation sous-jacente et la dynamique des salaires qui éclaireront les décisions de la BCE, les choix de la Réserve fédérale américaine pourraient également influencer les prochaines étapes des Européens.

  • Toutefois, l’inflation recule actuellement plus vite que prévu en Europe, tandis qu’elle dépasse les attentes aux Etats-Unis : quatrième baisse mensuelle consécutive, l’inflation dans la zone euro s’est établie à 2,4% en mars, contre 3,5% aux Etats-Unis, où elle est en train de rebondir.

D’une manière générale, dans un contexte d’attentes élevées, les discours des banques centrales se sont modérés ces derniers mois, indiquant un assouplissement sur l’année moins important que prévu par les investisseurs. Christine Lagarde a insisté en mars sur le fait que la BCE avait à peine commencé à discuter d’une réduction des taux et Jerome Powell a déclaré qu’un assouplissement interviendrait « à un moment donné dans l’année ».

Lors de leurs dernières réunions en mars, la BCE et la FED ont décidé de maintenir leurs taux inchangés, respectivement à 4-4,75 % et 5,25-5,50 %.

En février, la Commission européenne a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour 2024, à 0,8 % contre 1,2 % précédemment. Le gouverneur de la Banque du Portugal, Mário Centeno, a déclaré en mars qu’une baisse des taux pourrait empêcher une récession : « Pour l’instant, nous ne parlons pas d’une récession dans la zone euro – la région stagne en termes économiques depuis près d’un an et demi. Il est probable que lorsque la baisse des taux d’intérêt commencera à se matérialiser, ce sera l’un des facteurs qui permettront d’éviter une récession.

 
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