« L’offre ne peut pas suivre la demande à Bruxelles »

« L’offre ne peut pas suivre la demande à Bruxelles »
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Propriétés louées en moins d’une semaine

En se basant uniquement sur la performance des agences Trevi dans la capitale, Kim Ruysen affirme que «l’offre et la qualité de l’offre ne peuvent pas répondre à une demande de plus en plus pressante.» De plus, lorsqu’une de ses agences bruxelloises lui propose un bien à louer, elle est sûre de trouver preneur en moins d’un mois. “C’est le cas de 93,18% des marchandises retournées“, il est d’accord. Et même en moins de deux semaines pour 85,23% des mandats obtenus ! “En effet, selon nos statistiques, plus de la moitié (55,74%) des locations se font après une semaine», souligne le patron de Trevi.

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Au total, le réseau d’agences compte plus de 900 biens loués à son actif dans la capitale en 2023. Un vaste portefeuille qui lui permet de s’appuyer sur certaines tendances. “Compte tenu des biens que nous avons loués pour nos clients, les appartements de deux chambres sont les plus représentés sur le marché bruxellois (44%), devant les appartements d’une chambre (34%). Loin derrière se trouvent les appartements de trois chambres (12 %), les appartements de quatre chambres (2 %) et les studios (8 %).», énumère Kim Ruysen.

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«La demande dans le nord de Bruxelles est en croissance, notamment parce que les loyers y sont plus attractifs qu’ailleurs en Région bruxelloise.»

Le nord de Bruxelles, the place to be

En termes de prix des loyers et, toujours sur la base de sa propre base de données, l’expert distingue le sud (800 euros par mois en moyenne pour un studio, 930 euros pour un appartement d’une chambre, 1 250 euros pour un deux chambres et 1 600 euros pour un T2). un trois chambres), le nord (respectivement 700, 890, 1.100 et 1.300 euros par mois) et l’est de Bruxelles (850, 980, 1.300 et 1.650 euros par mois). Ce qui lui fait dire sans hésiter que «le nord de la capitale est the place to be.” “La demande y augmente, notamment parce que les loyers y sont plus attractifs qu’ailleurs en Région bruxelloise et que les préjugés s’atténuent avec le temps.», invoque Kim Ruysen. Aux candidats à l’investissement, il précise que, tout en restant relativement moins chers, les loyers y ont bondi de 1 000 euros par mois en moyenne pour un appartement de deux chambres en 2023 à 1 200 euros en 2024 !

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L’hébergement partagé est populaire

Selon les tablettes du réseau d’agences immobilières Trevi, près de la moitié des logements de deux chambres qu’il loue dans la capitale sont destinés à la colocation, assure sa PDG, Kim Ruysen.

Dans le cas des logements de trois chambres, cette proportion s’élève à… 80 %. “Bien sûr, tout dépend du bien lui-même“, il explique. Il faut évidemment qu’elle puisse se prêter à un tel usage. Par ailleurs, poursuit l’expert, «la vision de l’hébergement partagé a bien changé depuis 2022.» Alors qu’auparavant elle concernait principalement les étudiants, elle touche désormais également les jeunes actifs. “La raison qui les pousse à vivre avec les autres est simpleil dit, Il s’agit du coût de la vie dans un logement loué seul.»

De quoi amener, là aussi, la demande à dépasser l’offre.

 
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