Genève (awp) – La Société Générale Private Banking Suisse (SGPBS), filiale suisse du groupe bancaire français du même nom, est à vendre, selon une information publiée vendredi par le quotidien Tribune de Genève (TdG). La propriété n’a pas été en mesure de confirmer.
“La vente de l’activité de banque privée du groupe Société Générale en Suisse est une rumeur et, dans cette affaire, la position du groupe est de ne jamais commenter les rumeurs de marché”, a répondu un porte-parole à l’agence AWP. mot.
Selon un document interne cité par le journal genevois, le projet a été annoncé à la direction locale du groupe. Il serait élaboré par le département fusions-acquisitions de Rothschild & Co à Paris et les avocats du cabinet Bär & Carrer à Genève. Le rachat de la banque intéresserait plusieurs établissements, notamment Crédit Agricole Indosuez, Union Bancaire Privée et J. Safra Sarasin. Pas de commentaires là non plus.
La banque n’aurait plus la taille critique pour absorber des coûts qui ne font qu’augmenter dans les domaines de l’informatique, de la conformité et de la lutte contre le blanchiment d’argent notamment. Selon un analyste cité dans l’article, « une masse critique de 20 à 30 milliards est nécessaire ».
Les actifs sous gestion de la banque seraient passés de 27 milliards de francs fin 2009 à 19 milliards en 2015, entraînant la suppression de 80 postes en 2016 sur ses trois sites de Genève, Lausanne et Zurich. Il aurait atteint moins de 12 milliards fin 2022, note le quotidien genevois qui s’appuie sur un rapport de la Haute école spécialisée de Zurich.
La Société Générale Private Banking Suisse (SGPBS) emploie environ 300 personnes en Suisse.
ib/rr/al
