Les arguments actuels en faveur des stratégies de dividendes

Les arguments actuels en faveur des stratégies de dividendes
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Les stratégies de dividendes offrent des perspectives attractives aux investisseurs en quête de fiabilité.

Les marchés affichent actuellement une situation paradoxale : malgré les inquiétudes sur l’économie, divers indices s’envolent de record en record. Dans le même temps, le cycle actuel des taux touche à sa fin et la question est désormais de savoir ce qui va dominer : l’euphorie ou la réalité économique ? En outre, les effets secondaires indésirables d’une politique monétaire restrictive de longue date se font désormais sentir. Ils sont particulièrement visibles aux États-Unis, dans le secteur bancaire régional en difficulté ou dans l’immobilier commercial en crise. Enfin, le développement économique futur de la Chine reste incertain et diverses élections se profilent à l’horizon.

En bref : les perspectives économiques sont plus incertaines que ne le laissent entendre les marchés. On peut donc s’attendre à ce que la volatilité reste élevée à long terme sur les marchés des capitaux, ce qui conduira globalement à des cycles économiques plus courts et plus volatils, au cours desquels la croissance moyenne et les rendements des investissements seront plus faibles. Dans cet environnement difficile, la gestion des risques gagne en importance pour les investisseurs. Ils doivent s’adapter à un environnement désormais différent du marché haussier de la période de taux bas, avec des baisses de bêta qui vont devenir plus fréquentes et plus brutales.

Si l’environnement économique devient plus difficile, les investisseurs doivent redoubler d’efforts pour obtenir des rendements positifs à long terme. Ils ont besoin de profils de risque asymétriques, qui offrent plus de chances de rendement que de pertes. L’une des caractéristiques les plus importantes de l’allocation d’actifs devrait être de fournir des rendements fiables et résilients sur l’ensemble du cycle d’investissement. En conséquence, les stratégies axées sur la qualité et le revenu ont le potentiel de produire des rendements stables et robustes tout au long du cycle d’investissement. Cela ne signifie bien sûr pas que cette approche soit fondamentalement plus performante sur des marchés à forte croissance ou haussiers motivés par des politiques. Mais l’inverse est vrai : dans un environnement plus difficile, avec une croissance lente (ou négative) ou une politique monétaire anticyclique, comme c’est le cas actuellement, des rendements positifs sont tout à fait possibles.

Petit à petit, l’oiseau fait son nid

À long terme, les bénéfices représentent une part importante du rendement d’une action, en particulier pour les sociétés ayant un modèle économique stable et des versements de dividendes durables. De plus, les sociétés ayant un solide historique de distribution affichent des performances à long terme généralement supérieures à la moyenne du marché. Les cours de leurs actions sont également moins volatils. Cependant, tous les versements de dividendes importants ne signifient pas nécessairement que l’entreprise est véritablement saine et prometteuse. Le facteur le plus important est un flux de trésorerie solide, durable et stable.

Ce profil d’exigences oriente presque automatiquement les investisseurs vers des sociétés présentant des profils de rendement défensifs. Alors tout va bien ? Pas du tout, car lors de la sélection des produits, il faut veiller tout particulièrement à éviter une trop grande concentration sectorielle. Pour les raisons évoquées ci-dessus, la plupart des stratégies de dividendes ont tendance à surpondérer les sociétés de services publics ou de télécommunications, et à sous-pondérer la technologie et d’autres secteurs traditionnellement à faible revenu. Les investisseurs doivent donc rechercher un fonds d’investissement bon marché, transparent et facilement compréhensible, qui élimine ces risques de marché. Ils seront ainsi bien préparés, même en cas de tempêtes de marché.

 
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