Le conflit entre les membres de la famille Van Hool pourrait bien tuer l’entreprise

Le conflit entre les membres de la famille Van Hool pourrait bien tuer l’entreprise
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En pleine tourmente depuis le début de l’année, le constructeur belge Van Hool a annoncé une vague de licenciements sur les quatre prochaines années. Aussi, le célèbre constructeur de bus pour les transports en commun, d’autocars ou encore de véhicules industriels est menacé de faillite. Si les réserves financières de Van Hool sont passées de 133 millions d’euros fin 2019 à 6 millions actuellement, ce sombre bilan n’est pas le seul caillou dans le chaussure de l’entreprise. Un différend lié à une question d’héritage familial pourrait tuer Van Hool, selon des sources contactées par De Tijd.

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Répartition inégale des actions

La Source du conflit familial serait le décès, en 1974, du fondateur de l’entreprise, Bernard Van Hool. Par son héritage, ce dernier répartit les parts de l’entreprise entre ses huit fils, mais laissa de côté ses deux filles. Des années plus tard, des branches de la famille ont été rachetées et les deux filles ont intenté une action en justice pour obtenir réparation. En 2008, les deux tiers des actions du constructeur d’autobus ont été déposés chez un notaire. Depuis, l’affaire n’a cessé de s’envenimer sans que la famille ne trouve de solution, et le fait que l’actionnariat soit ainsi divisé n’a pas facilité les choses.

Aujourd’hui, le sort de Van Hool est entre les mains d’un gestionnaire de crise, Marc Zwaaneveld. Ce dernier a posé un ultimatum à la famille qui refuse de s’entendre sur cette question d’héritage. Si ses membres ne parviennent pas à un accord à l’amiable d’ici lundi prochain, Marc Zwaaneveld menace de mettre un terme au plan de relance. L’entreprise risque la faillite. Pour l’instant, les membres de la famille refusent d’accepter un règlement à l’amiable, au risque de perdre le contrôle de l’entreprise.

Faillite imminente

L’histoire familiale difficile et les conflits au sein de la famille Van Hool pèsent comme une ombre sur l’avenir de l’entreprise et de ses employés.», déclare Christophe Van Audenhove à De Tijd, du syndicat libéral ACLVB (CGSLB). “Personne ne voudra sauver Van Hool de la faillite si un jugement menace de contraindre l’entreprise, et éventuellement le gouvernement, s’il participe, à effectuer des paiements..» Si aucun accord n’est trouvé, plusieurs sources proches du dossier affirment que la faillite est inévitable. A noter que la trésorerie de l’entreprise sera de toute façon épuisée fin mars.

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Trois sociétés auraient manifesté leur intérêt pour l’acquisition de Van Hool, dont l’entrepreneur flamand Guido Dumarey. Mais la menace de faillite qui pèse sur l’entreprise incite certainement tout repreneur à attendre. En effet, si Van Hool déclare faillite, son repreneur serait libéré de toute dette (400 millions d’euros) et n’aurait pas à payer les dizaines de millions d’euros d’indemnités de licenciement qui affecteront quelque 1.116 emplois sur un total de 2.494 emplois dans le secteur. projet de restructuration de l’entreprise. Contactée, la société Van Hool n’a pas répondu à notre demande de réaction.

 
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