un premier traitement autorisé contre la « stéatose hépatique humaine »

un premier traitement autorisé contre la « stéatose hépatique humaine »
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Des millions d’Américains sont touchés par cette maladie qui consiste en une accumulation anormale de graisses dans le foie, déclenchant une inflammation chronique de cet organe.

Ce jeudi 14 mars, les autorités sanitaires américaines ont autorisé un premier traitement contre une forme grave de « stéatose hépatique humaine », qui touche des millions de personnes aux Etats-Unis.

Ce traitement, développé par Madrigal Pharmaceuticals, est autorisé pour les adultes atteints de stéatohépatite non alcoolique (NASH) et souffrant de fibrose hépatique.

6 à 8 millions d’Américains concernés

La NASH consiste en une accumulation anormale de graisses dans le foie, déclenchant une inflammation chronique de cet organe. Ses cellules sont progressivement remplacées par une fibrose, un tissu cicatriciel qui peut lui-même dégénérer en cirrhose, voire en cancer.

C’est une maladie étroitement liée à l’obésité, et qui représente un marché énorme pour les groupes pharmaceutiques.

La décision de l’Agence américaine des médicaments (FDA), “apporte de l’espoir à des millions d’Américains”, a réagi l’American Liver Foundation dans un communiqué. Selon elle, la NASH devrait devenir la première cause de transplantation hépatique aux États-Unis d’ici 2025.

Environ 6 à 8 millions d’Américains sont potentiellement concernés par ce nouveau traitement, un nombre qui devrait continuer à augmenter, selon une estimation citée par la FDA.

En France, en 2019, 16,7 % de la population incluse souffrait de stéatose non alcoolique (NAFLD), selon une étude relayée par le site de l’Assurance maladie.

Quelques effets secondaires

Jusqu’à présent, ces patients “ne disposaient pas d’un médicament susceptible d’agir directement sur les dommages causés à leur foie”, a déclaré Nikolay Nikolov, un responsable de la FDA, dans un communiqué.

Le traitement se prend par voie orale une fois par jour, en complément d’une bonne alimentation et d’exercice physique.

L’autorisation s’appuie sur un essai clinique réalisé auprès d’environ 900 personnes, qui a montré après 12 mois un bénéfice pour celles ayant reçu le traitement, par rapport à celles ayant reçu un placebo.

Les effets secondaires les plus courants étaient la diarrhée et les nausées. Cette autorisation “est l’aboutissement de 15 années de recherche”, a réagi Bill Sibold, manager de Madrigal Pharmaceuticals, dans un communiqué. “C’est un moment historique” pour cette région, a-t-il ajouté.

Le traitement sera disponible pour les patients aux États-Unis à partir d’avril, dans les pharmacies spécialisées, a indiqué la société. La stéatohépatite non alcoolique est désormais également appelée MASH.

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