Alstom, plus forte hausse du CAC 40 à mi-séance le lundi 20 novembre 2023 – 20/11/2023 à 12h13

Alstom, plus forte hausse du CAC 40 à mi-séance le lundi 20 novembre 2023 – 20/11/2023 à 12h13
Alstom, plus forte hausse du CAC 40 à mi-séance le lundi 20 novembre 2023 – 20/11/2023 à 12h13

(AOF) –

Alstom

(+2,59% à 12,68 euros)

Le groupe ferroviaire se retrouve cet après-midi en tête du CAC40 après avoir nettement baissé la semaine dernière. Le titre reste en baisse de 5,52% sur cinq jours, et de plus de 44% depuis le début de l’année. Le groupe ferroviaire a annoncé mercredi dernier une série de mesures visant à renforcer son bilan afin de maintenir sa notation « Investment Grade ». En fonction des conditions de marché, Alstom étudie différents types d’opérations pour accélérer son processus de désendettement, notamment une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires.

AOF – EN SAVOIR PLUS

Points clés

– Leader mondial du transport ferroviaire, des tramways et métros jusqu’aux TGV, renforcé par l’acquisition, en 2021, de Bombardier Transport ;

– Activités de 15,5 milliards d’euros à la fin de l’exercice 2021-2022, réalisées à 62 % en Europe, 17 % en Amériques, 14 % en Asie-Pacifique et 7 % dans le reste du monde ;

– Offre couvrant tous les métiers de la construction ferroviaire : matériel roulant pour 56 % des ventes, signalisation pour 15 %, systèmes pour 7 % et services (maintenance, contrôle à distance des véhicules, des réseaux, des passagers…) pour 22 % ;

– Modèle économique basé sur :

– la complémentarité des zones géographiques entre Alstom -France, Italie, Espagne, Inde, Asie du Sud-Est, Afrique du Nord et Brésil- et Bombardier Transport -Royaume-Uni, Allemagne, Scandinavie, Chine et Amérique du Nord,

– la création de valeur allant de la conception et de la construction d’un système ferroviaire à la maintenance ;

– Capital ouvert, détenu à 17,48% par la Caisse de dépôt et placement du Québec, Henri Poupart-Lafarge, directeur général, présidant le conseil d’administration de 13 membres;

– Bilan solide : 9 milliards d’euros de fonds propres et 4,6 milliards d’euros de trésorerie contre 2,3 milliards de dollars de dette nette.

Défis

– Stratégie de croissance d’Alstom in Motion 2024/25 avec des objectifs confirmés :

– croissance annuelle de +5% du chiffre d’affaires, marge opérationnelle de 8 à 10% et investissements industriels à 2% du chiffre d’affaires,

– 80% de conversion du résultat en autofinancement gratuit t,

– distribution aux actionnaires entre 25 et 35% ;

– Stratégie d’innovation portée par une R&D de 3,4% et 9 400 brevets avec 3 axes :

– une gamme complète de tractions vertes, alimentées par la technologie des piles à combustible et, bientôt, des flottes de transport entièrement connectées,

– les écosystèmes d’innovation : partenariats industriels (Engie, DeutscheBann…), avec des start-up via le fonds Aster, avec des fournisseurs via le programme Alliance, participation à 30 programmes européens, dont Shift2Rail, et, en interne, entrepreneuriat avec I move you,

– déploiement de la suite digitale sur 100% du groupe ;

– Stratégie environnementale de décarbonation de l’activité :

– intégré dans la stratégie d’innovation – éco-conception des principales solutions à partir de 2025, et visant le renforcement du capital naturel – utilisation d’électricité renouvelable, revalorisation des déchets, recyclage,

– viser une réduction de 10 % de l’intensité énergétique et une réduction de 25 % des émissions de CO2 d’ici 2025 (vs 2019) ;

– éco-circularité : déchets valorisés à 98%,

– lancement du 1er mécanisme de garantie verte ;

– Maîtrise de la rotation du portefeuille – cessions forcées par la fusion avec Bombardier et renforcement des participations, notamment dans Cylus, au Kazakhstan et en Afrique du Sud ;

– Bonne visibilité, avec des prises de commandes de 15,2 milliards à fin décembre, dont 55% en Europe, soit plus d’1 an de chiffre d’affaires.

Défis

– Après la perte enregistrée en 2021-22 du fait des provisions liées à l’acquisition de Bombardier Transport, exécution des synergies de fusion avec Bombardier -200 M€ en 2022/23, 400 M€ par an en 2024/25 et 475- 500 millions d’euros par la suite – mais impact positif sur le résultat 2023 ;

– Incertitudes sur l’issue de l’enquête sur l’accident ferroviaire de février en Grèce ;

– Impacts négatifs de l’inflation sur la marge 2022/23 mais maîtrise quasi totale des approvisionnements en composants ;

– Après une hausse du chiffre d’affaires de 8% sur les 9 premiers mois de l’exercice, perspectives 2022-23 confirmées pour une marge opérationnelle de 5,1 à 5,3% et un autofinancement libre entre 100 et 300 M€.

En savoir plus sur le secteur des biens d’équipement

Plan d’investissement ferroviaire

L’industrie ferroviaire française occupe la deuxième place européenne et la troisième place mondiale. Cette industrie affiche un excédent commercial, qui génère plus de 100 000 emplois en France. L’annonce du futur plan du transport ferroviaire français prévoit notamment la régénération et la modernisation du réseau dont l’âge moyen est de 30 ans sur notre territoire. Cet âge est bien plus élevé que celui de pays comme l’Allemagne (17 ans) et la Suisse (15 ans). Un investissement annuel passant de 2,8 milliards d’euros à près de 4 milliards d’euros devrait permettre de maintenir en bon état l’ensemble du réseau.

 
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