la récession s’installe – .

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Le produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne a baissé de 0,3% entre janvier et mars 2023, après avoir chuté de 0,5% entre octobre et décembre 2022, selon l’institut national des statistiques. C’est une récession au sens technique, comme on dit pompeusement, puisqu’une récession se définit comme deux trimestres de baisse d’affilée.

PIB de l’Allemagne : une récession prévisible

En Belgique et en France, en revanche, l’activité économique a augmenté respectivement de 0,4% et 0,2% au premier trimestre 2023. L’Italie, pour sa part, a vu son PIB augmenter de 0,5 %… mais ce qui semble être une bonne nouvelle pour nos pays le sera sans doute pour un court moment, sans compter que nous faisons 0,2 % de croissance. avec un déficit budgétaire proche de 5%, ce qui n’est finalement pas une performance notable ni une grande réussite.

Mais revenons à l’Allemagne. Une grande puissance industrielle touchée de plein fouet par l’absence de gaz russe liée aux sanctions imposées suite à la guerre en Ukraine.

Cette récession en Allemagne est plutôt même de très faible proportion en réalité, les difficultés économiques sont importantes.

Entre la flambée des prix de l’essence, l’inflation dévastatrice, l’absence d’investissements industriels dans la zone euro, mais aussi la transition énergétique qui dévaste la grande industrie automobile allemande et sans oublier la hausse importante des taux d’intérêt par la BCE, il n’y a pas de raison objective de croissance en Allemagne.

Nous avons donc une récession largement prévisible.

Récession en Europe : l’impact de la hausse des tarifs et des prix de l’énergie

La question est de savoir combien de temps et quelle sera sa profondeur.

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Mon analyse est que la récession devrait se poursuivre en Allemagne et s’étendre à l’Europe et à la zone euro en particulier puisque les taux sont beaucoup plus élevés que ce que nous avions l’habitude de voir au cours des 10 dernières années.

Il faut 12 à 18 mois pour voir les effets du ralentissement lié à la hausse des taux. Nous y sommes presque.

Il faut aussi attendre plusieurs mois pour voir les effets du ralentissement lié à la hausse des prix de l’énergie.

Maintenant, hausse des prix de l’énergie + hausse des taux = récession.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

 
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