En 2022, l’enjeu pour ID Logistics était d’intégrer les dernières acquisitions. En 2023, il pourrait s’agir d’élargir encore son périmètre. Pour cela, le groupe de logistique contractuelle présente un bilan plus solide que prévu. « De 2,6 fois lors du rachat de Kane Logistics en mars 2022, notre ratio d’endettement sur excédent brut d’exploitation est passé à 1,9 fois, soit sous le seuil de 2 fois que nous surveillons de près, non pas pour des raisons de covenants mais de stratégie. », accueille le PDG, Eric Hémar. Le groupe a su assimiler Kane Logistics, Colisweb et GVT d’un point de vue financier, en générant du cash. Aujourd’hui, ID Logistics travaille sur de nouvelles opérations. “Nous ciblons des entreprises dans lesquelles nous sommes moins bien référencés, et, géographiquement, des zones où nous n’avons pas encore une taille suffisante, comme les Etats-Unis, le Benelux, ou la Pologne”, explique le gérant. Grâce aux acquisitions, ID logistique clôture l’exercice 2022 avec un chiffre d’affaires de 2,48 milliards d’euros, en hausse de 31,9% sur un an (+11,9% à périmètre et change constants), un résultat opérationnel courant de 108,2 millions, en hausse de 48,8%, et un résultat net de 48,7 millions, en hausse de 42,8% si l’on exclut les activités arrêtées en Russie. De ces bons résultats, obtenus malgré l’inflation, et qui devraient se poursuivre en 2023, il ne faut pas attendre de dividende. “Ce n’est pas une règle gravée dans le marbre, mais tant qu’on a des perspectives de croissance, on préfère faire l’impasse sur le dividende”, Eric Hémar se défend.
