“Il n’y a pas de risque car il n’y a pas de mécanisme de contagion possible entre les événements que nous assistons et les banques françaises”, a déclaré le banquier, directeur général du Crédit Agricole, sur France Inter. “Les banques françaises sont très solides grâce à la réglementation” Et “il n’y a pas de mécanisme, comme il pouvait y en avoir dans le passé, de propagation”.
“Les banques françaises sont solides”, a répété le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. « Les épargnants n’ont rien à craindre avec leurs dépôts. En Europe, nous avons le système de supervision bancaire le plus exigeant de la planète », a-t-il déclaré samedi dans un entretien au Parisien.
Depuis la faillite de Silicon Valley Bank (SVB) aux Etats-Unis le 10 mars, et malgré les bouées de sauvetage des autorités suisses et américaines, le secteur bancaire a rechuté vendredi en Bourse, entraînant tous les marchés dans le rouge.
Comme la semaine dernière, les inquiétudes se concentrent sur le Credit Suisse, l’une des 30 banques mondiales jugées trop grandes pour faire faillite et qui pourrait être reprise en tout ou en partie par la plus grande banque de Suisse. , UBS, dès ce week-end, afin d’arrêter la panique.
---“La quasi-totalité des banques françaises sont soumises à des règles prudentielles spécifiques”, tels que les exigences de fonds propres, la liquidité, la gestion du risque de taux, a énuméré le représentant des banques françaises.
« Vis-à-vis des banques américaines, il n’y a pas de lien entre les bilans », et vis-à-vis du Crédit Suisse, « il n’y a pas de contamination possible », a poursuivi M. Brassac. En effet, « depuis 2008 (…), les grandes banques n’ont plus la capacité de se relier entre elles par des prêts monétaires comme nous le faisions par le passé », a-t-il encore expliqué.
«Pour Credit Suisse, ses difficultés sont connues depuis longtemps», a déclaré le ministre français de l’Economie qui a dit attendre “une solution définitive et structurelle aux problèmes de cette banque”.