imbroglio judiciaire autour du sort de l’enseigne – .

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Les 2 160 salariés de Go Sport devront encore patienter. Le tribunal de commerce de Grenoble a prononcé trois non-lieu, mercredi 15 mars, dans l’instruction de l’enseigne d’articles de sport détenue par l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon et placée en redressement judiciaire en janvier.

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Le 29 mars, les juges se prononceront sur la requête du parquet, présentée oralement lors de l’audience du lundi 13 mars, et soutenue par les représentants du staff de Go Sport, qui s’opposent au maintien des représentants de M. Ohayon à la tête du entreprise. Le procureur a alors demandé de modifier la mission des administrateurs judiciaires nommés en janvier afin qu’ils “représenter totalement la société”.

Depuis l’ordonnance de redressement judiciaire du groupe, les cabinets FHB à Lyon et AJP à Grenoble n’avaient « pour mission d’assister le débiteur dans tous les actes concernant la gestion ». Mais, depuis, l’attitude de l’actionnaire, qui s’oppose à cette procédure de redressement judiciaire et en a fait appel, soulève “des questions”rapporte quelqu’un proche de l’affaire, se lamentant “Son entrave au travail des administrateurs judiciaires” pour trouver des acheteurs.

“Faire des flux de trésorerie expliqués”

Le directeur général de Go Sport, Patrick Puy, nommé en janvier, a été démis de ses fonctions jeudi 9 mars. Vingt-quatre heures plus tard, le jour de l’échéance des offres de reprise de l’entreprise, Hermione People & Brands, la société de Michel Ohayon qui propriétaire de la marque, a fait part à l’Agence France-Presse de son intention de présenter une « plan de continuation d’activité dans le cadre d’un redressement judiciaire ». Sans renoncer à sa procédure d’appel. Ce plan de continuation devrait alors, conformément au Code de commerce, être examiné en priorité, avant les offres publiques d’achat déposées le vendredi 10 mars.

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Dès lors, les juges du tribunal de commerce ont décidé de statuer quinze jours plus tard, le 18 avril, au matin, sur l’adoption d’un tel plan de redressement et, dans l’après-midi, d’examiner l’adoption d’un plan de redressement. Entre-temps, le tribunal a désigné un expert judiciaire “pour expliquer les flux de trésorerie” groupe Go Sport “qui précèdent l’ouverture de la procédure” de réparation judiciaire.

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La juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco) est chargée d’une enquête sur les sociétés de la Financière immobilière bordelaise, holding de M. Ohayon, à la suite d’une enquête préliminaire ouverte en novembre 2022 par le parquet. de Grenoble à « abus du bien social ». Les magistrats spécialisés s’intéressent « des décaissements relatifs à des éléments non récurrents pour un montant de 36,3 millions d’euros » révélé par KPMG et Ernst & Young, auditeurs de Go Sport. Le 19 janvier, les juges du tribunal de commerce de Grenoble ont déclaré Groupe Go Sport insolvable compte tenu d’une responsabilité de 14 millions d’euros.

Juliette Garnier

 
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