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À Morlaix, les actrices du collectif Brunes refusent les jeunes avec quatre voix

Les quatre actrices du collectif Brunes se sont réunies il y a dix ans, lors de leurs études au Conservatoire national du Rouen Theatre. Leur complicité a commencé dans le saluant de Cie Morituri te, fondée par Kim Verschuren et Lorraine Kerlo-Aurrégan, avant de devenir, lorsque Héléna Nonder et Morgane El Ayoubi les ont rejoints, le collectif Brunes, d’abord basé à Rouen, puis à Paris.

Ensuite, l’arrivée de la crise covide marque le retour à sa ville natale de Lorraine, la seule morlaisienne de la troupe: «Je suis retourné aux contacts, j’ai estimé qu’il y avait beaucoup de possibilités à Morlaix et les autres filles, pour m’être vu voir , s’était également attaché à la ville ». La ville du viaduc devient le port d’origine collectif.

Lorraine Kerlo-Aauragan, l’une des quatre actrices du Brunes Collective, avec Kim Verschuren, Héléna Nonder et Morgane El Ayoubi, trouvé en 2020 ses liens morlaisiens. (The Telegram / Sophie Guillerm)

“Le désir de créer nos propres spectacles”

«Brunes, à la base, rembobinant à Lorraine Kerlo-Aurrégan, ce sont quatre actrices qui ont décidé de se réunir pour mettre en commun les compétences de chacun et créer leurs propres spectacles. Dans Héléna et Morgane, l’écriture, Kim, la musique et la scénographie, et moi, danse. À cela, nous avons ajouté notre désir de réaliser des projets avec des amateurs, des bénévoles, dans le cadre du territoire. C’est ainsi qu’ils ont accompagné, il y a deux ans, un groupe de jeunes de 13 à 20 ans dans la création d’un spectacle, dans le cadre du projet «My Place», sur l’initiative du MJC.

Héléna Nonder et Lorraine Kerlo-Aurrégan, actrices et directrice du collectif Brunes, avaient accompagné Jeanelle, Lysiane, Anouk et Lucas, les jeunes acteurs (Loiyoura, absent), à l’écriture de leur jeu «My Place», qui traite de la précision de l’adolescence serpente. (The Telegram / Maëlle Denis)

«Une œuvre d’un an et demi, ponctuée de sessions de réflexion, d’écriture collective, de micro-handton et d’improvisations, continue Héléna Nonder, jusqu’à ce que la construction d’un spectacle intime explore les méchants d’adolescence et d’amitié, avec derrière, pas des sujets faciles comme le deuil, la tolérance… »

Ce projet a été conclu par une semaine de résidence, puis trois performances publiques pour les jeunes, «qui ont pu surmonter leurs craintes de se révéler à leurs proches», saluent leurs aînés du collectif Brunes.

Féministes en petites touches

Un processus à long terme, «qui [les] En nourrissant et a fait le désir de faire un spectacle destiné aux jeunes, mais à tous les publics. Le matériel que nous y avons dessiné a dessiné les thèmes principaux: Héléna et Morgane ont écrit plusieurs scènes pour leur côté, nous avons trouvé des choses avec huit mains, puis le duo est revenu à l’écriture… “

Les deux actrices Héléna Nonder et Morgane El Ayoubi, dans les rôles de Sacha et Sol, deux adolescents que tout sépare. (Photo collective marron)

De ces aller-retours créatifs sont nés la pièce «Astéroïde, après le signal sonore», ou «le regard sur le monde de deux jeunes filles que tout s’oppose, qui se demande comment ils ressentent, quelles armes elles ont, quand ce monde ne fait pas nécessairement Laissez de la place… », résume Lorraine Kerléo-Aurrégan, qui assure sa mise en scène.

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Pouvons-nous qualifier leur théâtre en tant que féministe engagée? “La réponse est oui, mais nous ne soulignons pas cet aspect”, a-t-elle nuances. Nous sommes une troupe dirigée par quatre femmes: dès le début, ce n’est pas trivial. »»

«Nous en parlons, il est discuté, mais ce n’est pas le cœur de nos pièces», ajoute Héléna Nonder, c’est plutôt un sujet présent par des touches, par effet miroir, faisant écho à la nouvelle: États -Unis, droit à l’avortement ou Conditions des femmes en Afghanistan… ».

La nouvelle version «Asteroid» à découvrir le 13 février

Leur spectacle «Astéroïde», «créé en premier dans sa version All -Terrain, une forme légère qui peut aller partout dans les collèges, les lycées», a été joué fin décembre 2024 au MJC. «Nous voulions que ce soit drôle, en mouvement, aussi complet que possible, avec différents niveaux de lecture: les gens ont été touchés. Et les jeunes, grâce à qui le projet est devenu de petites extrémités étouffées d’astéroïdes: c’était la fermeture d’un cycle. »»

La nouvelle version de la salle «Astéroïde, après le signal sonore» sera présentée à la sortie de la résidence collective Brunes le 13 février à Plestin-les-Grèves. (Photo collective marron)

Et pour les brunes, le début d’une autre étape, pour «lui donner une forme de spectacle plus élaborée, avec des décorations, des créations légères et une scénographie différente». Le résultat sera à découvrir, à l’ouverture de la résidence, le 13 février 2025, à 15 heures, dans le Dour Dour Ménor de Plestin-les-Gèves (libre et ouvert à tous).

Pratique

Brunes collective, contact: e-mail, [email protected]; Page Facebook, «Brunes Collective»; Page Instagram, «Brunettes.Collective». Le spectacle «Astéroïde, après le signal sonore» est éligible au col Culture.

 
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