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l’épidémie frappe durement le Finistère cet hiver

Maladie saisonnière qui survient durant l’hiver, la grippe fait son grand retour dans le pays depuis plusieurs semaines. Dans son dernier bulletin hebdomadaire sur les infections respiratoires aiguës, publié le 15 janvier 2025, Santé publique rapporte que « En France, l’épidémie de grippe s’est intensifiée en [semaine 2]mais avec des dynamiques différentes selon les sources de données et les tranches d’âge. ».

La Bretagne est, de son côté, toujours classée au niveau d’alerte « épidémie ». Le Finistère n’échappe pas à cette vague, même si la présence de la grippe diminue. On fait le point sur le virus dans le département.

Les consultations en hausse en médecine communautaire

Santé publique France précise qu’en médecine de ville, durant la deuxième semaine de l’année, « l’activité a augmenté chez les moins de 65 ans, en particulier chez les enfants, et a légèrement ralenti chez les 65 ans et plus. Il a atteint un niveau d’intensité élevé dans tous les groupes d’âge. ».

Sur son site de données Géodes, l’agence dévoile le nombre de consultations par semaine pour la grippe chez SOS Médecins. Suivant la tendance nationale, le taux d’actes médicaux pour syndrome grippal est en hausse depuis début novembre 2024 dans le Finistère. Un pic a même été atteint, avec 1 905 actes pour 10 000, la deuxième semaine de 2025, et dépasse le pic de 2024 (1 599 en semaine 5).

Actuellement, l’épidémie reste cependant moins sévère dans le département qu’en France (2 247 actes pour 10 000). Le Finistère est même classé parmi les dix départements les moins touchés par cette maladie, selon l’indicateur de consultation.

Haute intensité dans les hôpitaux

Santé publique France ajoute qu’à l’hôpital, dès la deuxième semaine, « nous avons observé une diminution des indicateurs de grippe et de syndrome grippal parmi les passages aux urgences et les hospitalisations dans toutes les tranches d’âge, sauf chez les moins de cinq ans, chez qui ces indicateurs ont fortement augmenté ».

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L’organisation précise que « la part des hospitalisations pour grippe et syndromes grippaux parmi les hospitalisations toutes causes confondues était encore à un niveau d’intensité très élevé, dans toutes les tranches d’âge ».

Dans le Finistère, le nombre de passages aux urgences pour grippe est bien inférieur au niveau national (241 passages pour 10 000 ; contre 427 passages pour 10 000 en France). Mais la courbe ne semble pas pour l’instant descendre, contrairement à ce qui se passe en France.

Cette situation reste toutefois complexe à gérer pour les hôpitaux. « Nous sommes en difficulté avec nos urgences, a confié Yann Dubois, le directeur du centre hospitalier de Cornouaille (Quimper et Concarneau), lors de ses vœux le 17 janvier. On est repassé à 3 sur l’échelle HET (appareil hospitalier en tension, l’échelle va de 1 à 4)après un début de semaine plus calme. Dans l’ensemble, nous sommes meilleurs qu’il y a quelques jours. La situation était dramatique la semaine dernière aux urgences, en raison de l’épidémie de grippe. »

Santé publique France recommande la vaccination

L’agence de santé publique souligne que « La vaccination reste le meilleur moyen de se protéger contre la grippe et le Covid-19, formes particulièrement graves de ces maladies. La vaccination est recommandée à toutes les personnes éligibles, particulièrement aux personnes âgées de 65 ans et plus..

Lire aussi : Peut-on attraper la grippe si on est vacciné ?

Santé publique France rappelle les gestes barrière indispensables pour se protéger de toutes les maladies hivernales : se laver les mains, aérer les pièces et porter un masque en cas de symptômes (fièvre, mal de gorge ou toux), dans les lieux très fréquentés et en présence de personnes vulnérables.

 
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