Richard Orlinski, l’artiste du trophée, « une œuvre d’art » pour les lauréats

Un gorille rouge géant aux formes anguleuses portant le bouclier doré du Festival de l’Alpe d’Huez est la marque de fabrique de cet événement où le rire est roi. Son auteur est Richard Orlinski, un artiste contemporain aux multiples talents connu dans le monde entier. “C’est Valérie Damidot qui m’a présenté aux organisateurs du festival”, explique-t-il à 20 minutes. J’ai trouvé l’idée géniale car on ne prête pas souvent attention à l’esthétique des trophées qui sont parfois des morceaux de plastique peu esthétiques.

L’animal appelé « Wild Kong » est fabriqué en époxy et se décline en plusieurs couleurs joyeusement vives que tous les gagnants gagnent. « J’ai tout de suite pensé au gorille comme à un symbole car tous les hommes aimeraient être King Kong, un monstre surpuissant avec un grand cœur, mais sans cheveux. Mon gorille est rasé pour être plus beau », explique-t-il.

Une œuvre d’art pour les gagnants

Tous les gagnants se voient attribuer une œuvre de Richard Orlinski d’une valeur allant de 25 000 euros à 35 000 euros. Cette année, l’actrice Hélène Vincent en a même reçu deux : pour l’ensemble de sa carrière et pour le très émouvant C’est ira par Enya Baroux. « Les gagnants repartent avec une œuvre d’art, ce qui est quand même sympa », explique Richard Orlinski. Non seulement ils sont célébrés pour leur excellence, mais ils reçoivent un bel objet qu’ils peuvent être fiers d’exposer chez eux.

Dans de nombreux domaines

Richard Orlinski crée des trophées pour des événements gastronomiques, culturels et sportifs comme le Grand Prix de Formule 1 par exemple au Castellet, le W9 d’or pour la musique, pour le Bocuse d’or. Il se verrait bien collaborer avec d’autres festivals de cinéma. Il se rapproche déjà du 7ème art pour un projet ambitieux, un film d’animation basé sur ses statues.

“C’est l’histoire d’un petit garçon de 12 ans qui a perdu ses parents, qui se réfugie dans des mondes un peu virtuels où mes animaux magiques sont là pour le ramener”, confie-t-il. Il abordera des thèmes qui me touchent, comme le partage et la protection de la nature. Le film devrait sortir en salles en 2026.

Richard Orlinski trouve encore le temps de poursuivre sa participation à Grosses têtes sur RTL, une émission qu’il prépare en lisant 20 Minutes. « Le journal me permet de me cultiver un peu pour répondre aux questions », dit-il. C’est une idée riche que nous l’encourageons à poursuivre.