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le Rex réalise une belle année et se rapproche de la barre des 50 000 entrées

l’essentiel
Malgré un « début d’année catastrophique », le Rex se porte bien, avec une fréquentation en hausse de 15 % pour 2024. C’est le fruit des efforts déployés par son gérant, Nicolas Subra.

“Vous vous souvenez de comment c’était avant ?” : Nicolas Subra jette un regard plutôt joyeux sur le hall d’entrée du Rex, rénové au début de l’année dernière (comme la salle 2, équipée de fauteuils neufs et confortables revus). « Cela ne convenait pas. Nous avons quand même embauché un architecte d’intérieur et je pense que les couleurs sont bonnes. C’est nouveau, sans être trop moderne. Un peu rétro, sympa. Je suis très content du résultat, on a fait ça, ce n’est pas mal », analyse le manager du Rex.

Deux films français comme locomotives

Aux commandes depuis deux ans et demi, il revient sur une année 2024 qui avait mal commencé : « Jusqu’au 1er mai, c’était très mauvais, reconnaît le directeur du cinéma Appamean. Nous manquions de films américains, à cause des grèves à Hollywood, mais c’était mauvais pour tout le monde, au niveau national.
Puis sont sortis deux films français qui ont fait bondir la fréquentation, « Un petit quelque chose en plus » et « Le Comte de Montecristo ». « Jusqu’à fin décembre, on avait de très bons films, ces deux-là en particulier, et surtout des films de qualité : les gens sont repartis contents. Et du coup, ils voulaient revenir. C’est un effet boule de neige. Je le vois comme ça», poursuit Nicolas Subra.
Puis, « L’amour Ouf », de Gilles Lellouche, a ramené au Rex « un public plus jeune, qui ne venait pas au cinéma : ils utilisent d’autres médias », ajoute-t-il. Et puis la fréquentation a été soutenue par deux dessins animés, « Vice-versa 2 » et « Vaiana », en fin d’année.

Malgré quatre jours de fermeture

Au total, « Un petit quelque chose en plus » a attiré 4 800 spectateurs, tandis que « Vice-versa 2 » a réuni 3 600 entrées. « En 2023, nous avions 43 000 entrées, et fin décembre, nous en sommes à 49 000, après avoir fermé 15 jours en janvier, pour travaux. Cela représente une augmentation de 15%», résume-t-il.
Au niveau national, les petites salles (moins de 80 000 entrées) s’en sortent bien, mais avec des scores plus faibles. « Il y a eu des changements au Rex. Les gens l’ont remarqué, et j’ai ajouté du confort », analyse Nicolas Subra : l’installation de la climatisation, au début de son activité, puis la restauration du hall d’entrée et de la chambre 2 cette année, représentant environ 40 000 € de travaux.

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Une clientèle qui développe la « fidélité »

Autre motif de satisfaction : le Rex fidélise de mieux en mieux ses clients, avec 700 abonnements en 2023, puis 1.000 l’an dernier. Et le cinéma Appamean a largement ouvert ses portes aux associations de la ville. «Je vais continuer à travailler avec eux», poursuit le gérant du Rex. Des rencontres mensuelles ont lieu avec Ciné 9 et Art Plus, l’association des Carmélites. J’ai monté « Les vendredis de l’angoisse », un film d’horreur, une fois par mois j’ai envie d’améliorer le concept, mais il faut que j’y réfléchisse. Maintenant, les associations viennent vers moi. Ce n’était pas le cas au début. Nous avons monté les contes au cinéma, avec les Appameens du livre, qui ont très bien fonctionné, 150 personnes au total, avec un tarif adapté » (entrée 4 €, adultes et enfants).
En deux ans, le Rex a tissé de nombreux liens : « J’en suis vraiment content », conclut Nicolas Subra.

« Il va falloir trouver autre chose »

Reste l’avenir. Refaire la salle 1 est irréalisable : « Elle est conçue en gradins, il faudrait tout casser », impossible de changer les chaises. Nicolas Subra a simplement prévu un « maintien pour 2025 ». Changez les housses des fauteuils par exemple. Mais c’est tout : « On est entre quatre murs, il y a des escaliers… Il faut trouver autre chose », confie-t-il. En centre-ville bien sûr : « C’est ce qu’il faut à Pamiers, un cinéma entre centre-ville, avec un vrai lieu d’accueil et de convivialité, pas un simple couloir : j’ai plein d’idées « La ville et ses alentours méritent autre chose, malgré tout ce que nous pouvons faire ici. En termes de confort, d’accessibilité, de divertissement et de programmation, avec au moins trois salles.

 
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