18 ans de cinéma indépendant à Toulouse

Même si c’est l’ère de l’insouciance, le festival Des Images aux mots (DIAM) n’en est pas moins vigilant au respect de chacun dans la dignité de son orientation sexuelle. Attentive aux évolutions de la société, elle s’appuie depuis 18 ans sur l’énergie collective d’une équipe passionnée qui a su se renouveler.

« Le cinéma indépendant recèle des talents de femmes, de queers, de personnes racisées, de personnes handicapées, il suffit de créer une grande communauté de cinéphiles et de tisser des liens de bienveillance et d’entraide pour qu’ils apparaissent sur les écrans de nos cinémas partenaires qui sont nous suivre dans cette aventure », commentent les organisateurs regroupés au sein d’une association de douze bénévoles, présidée par Anne-Catherine Mezure. « Le cinéma LGBTQIA+ n’est plus du cinéma amateur, de niche comme en 2007, lors de la création du festival. C’est un cinéma de qualité, de réflexion, de diversité et d’inclusion. DIAM se fait donc un plaisir de montrer ces artistes, de les présenter au public, de traduire leurs œuvres et de les sous-titrer pour les rendre accessibles.

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Films et invités internationaux

Le cinéma est aussi une manière de sortir de l’invisibilité que certains voudraient imposer avec des projections de films dans sept salles toulousaines de l’ABC au Cratère, en passant par le Pathé Wilson.

Parmi les invités internationaux de DIAM figurent le réalisateur bulgare Hristo Todorov, la scénariste et réalisatrice Clémentine Decremps qui vit à Berlin, l’acteur transgenre espagnol Ivan Vigara et le réalisateur brésilien João Candido Zacharias.

Plusieurs soirées permettront de mêler le débat ou le spectacle à des projections comme « Minima et les drags », samedi 25 janvier à 20h30, au cinéma Pathé Wilson avec le spectacle de Minima Gesté, draq reine star du documentaire de Alexis Taillant, projeté à la suite.