Entretien. Avec la marque SW, Saad Lamjarred chante la mélodie de la mode

De la musique à la mode, il n’y a qu’un pas. Saad Lamjarred vient de franchir ce seuil avec le lancement de la marque SW. Aux côtés d’Issam Balalioui, plus connu sous son nom de créateur Issam Wachma, la pop star a créé une ligne de vêtements au style contemporain et affirmé. Entre pantalons larges taille haute, vestes structurées et pièces unisexes aux finitions soignées, l’ensemble tend à sublimer la silhouette avec des coupes impeccables et des jeux de volumes subtils.

Le360 : SW est le résultat d’une collaboration avec le designer Wachma. Comment est née cette idée ?

Saad Lamjarred : L’idée remonte à près de dix ans. Wachma et moi sommes amis de longue date et nous partageons une passion commune pour la mode. Même si nos domaines d’expression sont différents, nous avons toujours eu une convergence de goûts et d’idées, et nous avons pensé que ce serait formidable de concrétiser cette affinité à travers une marque.

Pourquoi lancer SW maintenant ?

Je crois qu’il y a de la force dans l’unité. Travailler ensemble, avec nos énergies et nos compétences combinées, rend ce projet encore plus puissant et significatif. C’était le bon moment pour nous de nous lancer dans cette aventure.

(A.Hassani et S.Bouchrite/Le360)

Il semble que votre style vestimentaire ait évolué ces derniers temps…

Mon style évolue avec le temps, avec mes humeurs, avec les saisons. C’est un processus naturel, un peu comme en musique, où j’aime explorer de nouveaux horizons. Il n’y a pas de raison particulière, c’est une évolution constante.

Parlons musique. Après le succès de « Gouli Mata », vous sortez « Homa Dol », une autre chanson aux sonorités indiennes. Comment est né ce projet ?

Suite au succès de « Gouli Mata », la maison de production indienne m’a contacté pour un deuxième titre aux accents marocains, susceptible de plaire au public indien. J’ai alors choisi de travailler avec Mehdi Mozayine et Mohamed El Maghribi sur cette chanson.

Vos fans attendaient une chanson pour Salman Khan. Et ce projet ?

Salman Khan avait choisi une chanson pour l’un de ses films. Le projet a pris du retard car le film en question n’est pas encore sorti. Mais l’idée est toujours là et la chanson est à moitié prête.

Michael Jackson est une de vos principales inspirations et certains fans remarquent des similitudes dans vos mouvements de danse. Qu’en penses-tu?

Je suis un grand fan de Michael Jackson, c’est indéniable. Sur scène, il y a des choses instinctives, incontrôlables. J’essaie d’y ajouter ma propre touche, de développer mon propre style. Je ne prétends pas être un danseur professionnel comme Michael Jackson, mais en tant que fan, il est normal que son influence transparaît.

« J’ai d’autres projets avec des sonorités indiennes. J’aime beaucoup ce style et le mélange avec notre darija est très intéressant.

Vous avez rencontré Amir Rouani au Maroc. Y a-t-il un projet en préparation avec lui ?

Inchallah, il y aura des nouveautés. Nous nous sommes rencontrés et avons discuté de plusieurs idées. Amir est un réalisateur et créateur talentueux, plein d’idées. Nous nous complétons et il y aura certainement des projets intéressants à venir.

Le Ramadan approche. Comment le vivez-vous habituellement ?

C’est Lalla Ghita (sa femme, NDLR) qui s’occupe de tout (rires).

Si vous n’aviez pas été chanteur, quel métier auriez-vous exercé ?

J’aurais été maçon. C’était en fait mon premier emploi aux États-Unis. Je voulais travailler dans le domaine des arts, mais on ne m’en a pas donné l’opportunité à l’époque. J’ai donc travaillé dans le bâtiment.

Après « Homa Dol », avez-vous d’autres projets musicaux en préparation ?

Oui, j’ai d’autres projets avec des sonorités indiennes. J’aime beaucoup ce style et le mix avec notre darija est très intéressant. Je travaille également sur d’autres chansons, notamment avec Jalal El Hamdaoui, Mehdi Mozayine et Cherif.