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Une étude met en évidence « une réelle acceptation de la violence » dans le monde du sport

Dans les vestiaires du club de l’US Métro, à Antony (Hauts-de-Seine), le 29 mai 2024. JULIE SEBADELHA / AFP

Humiliations de l’entraîneur, coups d’un coéquipier, blessures ignorées sur le terrain ou agressions sexuelles lors de bizutage… les violences dans le sport sont récurrentes et souvent cachées. Une étude réalisée par Grégoire Bosselut, maître de conférences à l’université de Montpellier, spécialiste de la psychologie de la performance sportive et de la dynamique de groupe, rendue publique mercredi 15 janvier, montre leur ancrage dans la culture sportive des clubs.

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Selon 2 129 réponses à un questionnaire envoyé en 2024 à 22 000 présidents de clubs − seules 793 structures ont répondu 58% des sportifs déclarent avoir subi au moins une fois une forme de violence. Pour 46% d’entre eux, l’agression subie était physique et pour 23% psychologique (harcèlement, humiliation ou injure). Par ailleurs, 24 % concernaient des négligences (sortie sur le terrain avec blessure) et 20 % des violences sexistes et sexuelles (attouchements, agressions).

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Tous les sports sont concernés, mais les activités collectives le sont plus que les pratiques individuelles. La violence est également genrée : les hommes subissent davantage d’agressions physiques, tandis que les femmes sont davantage victimes de négligence et d’agressions sexuelles. Menée dans un nombre équivalent de clubs de loisirs, au niveau départemental ou régional, ou sur des lieux de compétitions nationales et internationales, l’étude montre un problème inhérent à une culture généralisée d’acceptation de la violence.

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