CRITIQUE – Un thriller existentiel sur l’absence et la paternité qui se déroule à Chicago la veille de Noël.
Sdîner est un titre trompeur, car il n’est pas question ici d’expédition en Afrique ou de chasse aux animaux sauvages. Sabri Louatah fait une entrée fracassante dans la littérature avec sa tétralogie adaptée en série TV pour Canal+, Les sauvages (il ne s’agissait pas non plus d’animaux, même s’il s’agissait de « bêtes » politiques).
Dans son nouveau roman, Safari est un peintre iranien devenu américain qui révèle dans ses peintures un coin désert de l’Amérique d’où quelqu’un vient de disparaître. « Safari » est aussi le métier dont le narrateur s’est désigné, une sorte de « plombier », car c’est un écrivain qui écrit avant tout pour les autres, mais avec un but singulier : raconter la vie imaginaire et merveilleuse d’une personne disparue. . Il s’avère que c’est un sujet qui le touche de près : cela fait vingt ans que son père est parti sans un mot, sans raison et a laissé sa famille avec de nombreuses questions sans réponses.
Mots justes
Un père dont tout le monde vantait cette qualité rare : il était…
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