4000 œuvres au compteur : c’est ce que laisse derrière lui Michel Degand comme peintre, cartonnier, sculpteur et également employé à Voix du Nord à son décès en 2021. Sa famille décide de se séparer d’une première partie de ce fonds d’atelier stocké dans Tourcoing. Héloïse de Baudus se chargera ensuite de son expertise puis de la vente. A terme, sur les 225 œuvres proposées à la vente le 6 novembre 2024, plus de 70 % seront acquises par des collectionneurs nordistes et parisiens ainsi que des musées. Les tapisseries de l’artiste connurent un grand succès. L’opération devrait être répétée en 2025.
Soutien aux familles
A travers cette vente – la première pour Héloïse de Baudus – on découvre le rôle d’une maison de vente aux enchères, pour soutenir la famille, car il n’est pas facile de se séparer des œuvres du père ou du grand-père. Au-delà de cela, c’est aussi l’occasion de se créer une première impression de l’artiste. Lors des soldes de novembre dernier, les premiers prix démarraient à dix euros, jusqu’à 400 euros. Au final, les prix de vente des œuvres étaient parfois multipliés par dix.
=>Pour aller plus loin sur le métier de commissaire-priseur et le fonctionnement d’une maison de ventes, retrouvez l’entretien d’Héloïse de Baudus dans le podcast « Mercier : au cœur de la plus grande maison de vente aux enchères au nord de Paris » et en vidéo.
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