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La catastrophe décrite dans le film pourrait-elle se produire ?

Le blockbuster de Roland Emmerich a impressionné les spectateurs lors de sa sortie en 2024. Mais les catastrophes du film, liées au changement climatique, sont-elles vraiment réalistes ?

TF1
Dimanche 12 janvier à 21h10

4/3 | Tous publics

TF1
Dimanche 19 janvier à 23h25

4/3 | Tous publics

Les incendies qui ont frappé Los Angeles début 2025 nous le rappellent avec force : le changement climatique a des conséquences terrifiantes. Alors que les incendies, les inondations et même la sécheresse continuent de faire la une des journaux, Le lendemain est plus que jamais d’actualité. Ce blockbuster de Roland Emmerich sorti en 2004 s’intéresse aux conséquences du changement climatique. Il raconte comment l’arrivée d’une ère glaciaire ravage le monde avec des tornades, des pluies torrentielles ou des inondations et des températures extrêmes approchant les -100°C.

Pas d’incendies donc, mais de véritables catastrophes provoquées par la disparition du Gulf Stream, un courant chaud. Mais l’intrigue du film catastrophe est-elle réaliste ? Le producteur du film, Mark Gordon, a expliqué au média que s’ils avaient « pris la liberté d’anticiper l’arrivée d’une nouvelle ère glaciaire, la théorie selon laquelle le réchauffement climatique pourrait conduire à des bouleversements climatiques soudains attire de plus en plus l’attention.

Notre climat est en effet lié à la circulation des courants, et notamment de la Circulation Océan Méridionale Atlantique (AMOC), responsable du courant chaud du Gulf Stream. Cela permet notamment à l’Europe occidentale d’avoir des hivers moins froids qu’en Amérique du Nord. Selon une étude publiée en 2021, le climatologue Niklas Boers a révélé qu’il était « de plus en plus probable » que l’AMOC s’effondre. Il approcherait ainsi de son point de non-retour, dû à la fonte rapide des glaces arctiques, qui amènerait de l’eau froide au courant. Deux scientifiques de l’université de Copenhague assurent dans la revue Nature Communications (25 juillet 2023) que l’effondrement de l’AMOC pourrait survenir entre 2025 et 2095. Mais cette conclusion est loin de faire l’unanimité au sein de la communauté scientifique.

La température baisse sur plusieurs décennies

En conséquence, nous pourrions trouver des températures glaciales en Amérique du Nord et en Europe pendant des centaines, voire des milliers d’années, selon le futurisme. Mais le climatologue Niklas Boers s’avère plus mesuré que ce que montre le film : les conséquences de l’effondrement du Gulf Stream se produiraient « sur plusieurs décennies » (alors qu’elles se produisent sur plusieurs semaines en Le lendemain) et l’Amérique du Nord ne deviendrait pas « aussi glaciale que le suggère le film ».

C’est ce que Mark Gordon a précisé lors de la sortie du film : « lorsque les scientifiques parlent de changement climatique « brutal », ils font référence à une période de cinq à dix ans, et non de quelques semaines, comme dans le film. Mais nous ne prétendons pas être 100 % scientifiques, ni traiter la question en seulement deux heures. Nous voulions seulement offrir au spectateur un super-spectacle qui pourrait, éventuellement, l’éclairer sur une problématique qui. nous concerne tous. » Si l’intrigue de Jour d’après cela semble effectivement exagéré, cela ne veut pas dire que cela ne se réalisera jamais…

Synopsis – Personne ne l’a cru. Et pourtant, le climatologue Jack Hall l’avait prédit : une ère glaciaire est sur le point d’envahir la planète, entraînant avec elle de gigantesques ravages : tornades, pluies torrentielles, inondations, grêle et températures polaires. Dans cet environnement cauchemardesque, un homme part dans un New York dévasté à la recherche de son fils…

 
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