Sous la lumière tamisée du sous-sol se cache un Globy (globe oculaire) imaginé par L’Armari de Simone. Là, ce sont ceux qui bougent Des années lumineuses de Sarah Saint-Macaire qui dérange le visiteur. Il y a aussi La Reine de la Terramorphose, la Entrez là-dedans par Telma Augusto, le Femme musclée de Kaz’, ou le Talismans par Céline H2o.
Jusqu’au mardi 14 janvier, 23 femmes exposent certaines de leurs œuvres au Pavillon du verdurier à Limoges. L’événement, nommé Clos d’Ellesréhabilite les talents féminins dans un esprit de sororité joyeuse. « L’art féminin n’est pas toujours reconnu ou bien promu. Notre idée était de promouvoir et de montrer l’art des femmes d’ici, tant en photographie qu’en peinture, gravure, céramique, sculpture, etc. », explique Isabelle Serve, co-organisatrice.
« Depuis le XVIIIe siècle, les hommes se mettent plus facilement en avant. On découvre aujourd’hui des tableaux féminins dignes d’un Renoir, mais ils n’ont pas eu leur place dans les musées. L’art des femmes était reconnu comme un passe-temps, un loisir créatif… Ce n’était pas pris au sérieux », explique Michèle Etchessahar, sa compagne du jour chargée de l’accueil. Car l’art, même s’il est capable de faire avancer le monde, « n’est pas épargné par le patriarcat », regrettent les deux artistes.
C’est donc ensemble que des femmes artistes du Limousin (et même d’un peu plus loin) ont décidé de prendre leur place sous le feu des projecteurs. Le Clos d’Elles 2025 est une deuxième édition, « et ce n’est pas la dernière ! », promet déjà Michèle Etchessahar. Nous la croyons sur parole !
Infos pratiques : ouvert même le dimanche, jusqu’au mardi 14 janvier. Entrée gratuite.
Titre la table !
Au sous-sol, un tableau énigmatique d’Aïda Solez cache son nom… Vous êtes invité à écrire le vôtre sur un bout de papier juste à côté.
Très stimulant !
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