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Quand une photo des fesses de Brigitte Bardot rend fou un village français….

Notre avis : C’est une bien belle pioche de début d’année avec cette histoire qui sent bon les années 60, la d’antan et un cinéma fait de blagues et de gouailles. Au-delà d’un scénario qui tient le lecteur en haleine jusqu’au bout, c’est aussi, comme nous l’a confirmé l’auteur Philippe Pelaez, «un véritable hommage au cinéma avec des croquis de personnages célèbres, des extraits de dialogues de films, des références aux classiques du septième art. C’est presque comme un jeu, au fil des pages, de reconnaître ceux qui ont fait la richesse du cinéma français. Raimu, Fernandel, Rochefort, Blier, de Funès…

Et Dieu a créé Brigitte Bardot l’éternelle

La BD d’anticipation de la semaine : les salamandres en cachent d’autres…

Le terrain : Salamandres. « La Société » vous protège de tout. Même de toi. Les habitants du secteur 14 le savent. Ils n’ont pas le droit de manifester. Mais un virus en a transformé certains en Salamandres et la révolte gronde. Graham veut juste qu’on le laisse tranquille. Il a oublié une chose. On ne dit pas non à La Société….

Notre avis : Julien Frey (scénario) et Adrian Huelva (dessins) nous convient donc dans une société futuriste où les habitants de ce fameux secteur 14 n’ont pas grand chose à dire face aux conseillers qui finalement les surveillent 24h/24. Vous dites une obscénité dans la rue, un écran s’allume et quelqu’un vous indique le montant de votre amende pour trouble à l’ordre public. Graham se sent un peu à l’étroit dans cette « Société ». Cependant, il comprendra vite que s’y opposer a des répercussions immédiates. Le genre n’est vraiment pas nouveau et a trouvé un second souffle ces dernières années auprès de divers éditeurs. On ne s’ennuie vraiment pas dans cette histoire, il n’y a pas de grande découverte non plus, mais on se dit que la fin est un peu précipitée. L’histoire aurait pu s’étendre sur un éventuel deuxième tome car certains personnages semblaient en avoir la profondeur.

Brigitte Bardot fustige le mouvement #MeToo : “Le féminisme m’énerve”

La BD historique de la semaine : les animaux ont-ils une âme ?

Le terrain. À la poursuite de Jack Gilet. États-Unis, début du XXe siècle. La croyance populaire veut que les animaux aient une conscience morale. En conséquence, les tribunaux locaux jugent les chevaux, mulets, taureaux, ours et cochons accusés de nuisance, de dégradation des récoltes ou d’accidents mortels. Au terme d’épreuves surréalistes, la plupart des animaux sont condamnés à mort. C’est là qu’intervient Jack Gilet, bourreau assermenté. Sa mission est de ramener de la vie à la mort les animaux condamnés selon les procédures fédérales, un métier qu’il exerce avec empathie, mais qui suscite moqueries, dédain et bientôt une terrible vengeance…

Notre avis : La soif de vengeance des hommes ne s’étanche pas… C’est un peu ce qu’on se dit en lisant cette histoire racontée et dessinée par le Français David Ratte à Grand Angle. Certains ont peut-être en tête cette terrible photo de l’éléphante Mary suspendue à une grue pour avoir « tué » son « dresseur » remplaçant qui l’avait maltraitée, provoquée et poussée à bout… La justice humaine ne pouvait tolérer un tel acte de barbarie. Dans le récit, l’auteur reprend donc cette mode, qui existe en effet depuis de nombreux siècles, de condamner les animaux à mort. Pour montrer l’aberration de tels actes, il invente un bourreau d’animaux qui parcourt les États-Unis à la recherche de contrats d’exécution. Bien sûr, des choses lui arriveront en cours de route. Se transformant en fable à certains moments, À la poursuite de Jack Gillet c’est aussi un voyage à travers l’Amérique sauvage et magnifique. Comme les humains peuvent l’être…

 
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