CRITIQUE – L’auteur raconte le destin fabuleux d’une religieuse de la Résistance médaillée dont la vie a été rythmée par des manifestations surnaturelles.
“Trop de miracles.» Les lecteurs ignorant les rigueurs inquisitoriales de la Sacrée Congrégation du Saint-Office seront surpris d’apprendre qu’en 1960, c’est par ces mots que le cardinal Ottaviani, homme en rouge classé parmi les partisans de la ligne dure, clôtura le dossier de béatification d’Yvonne-Aimée de Jésus, sœur augustinienne du monastère de Malestroit, dans le Morbihan, décédée neuf ans auparavant. En lui accordant tour à tour la Croix de Guerre avec palme, la Légion d’honneur que lui a remise le général de Gaulle en personne et la médaille de la Résistance, la République reconnaît ses vertus héroïques et sa sainteté laïque. Torturée par la Gestapo, Sœur Tempête, qui semble sortie tout droit de l’imagination d’un scénariste des studios Disney, s’est évadée de la prison du Cherche-Midi et a continué le combat, accueillant 172 parachutistes et résistants dans la clinique des Chanoinesses de Miséricorde. dont elle était la supérieure.
Mais l’Église n’a pas encore daigné inscrire son nom sur le sanctoral…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 68% à découvrir.
Vente Flash
4,99 € par mois pendant 12 mois. Aucun engagement.
Déjà abonné ? Se connecter
Related News :