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Une comédie sociale pour vous en sortir

C’est une comédie sociale qui prend la forme d’une course contre la montre. Le metteur en scène jurassien Célien Milani signe sa première pièce. Intitulé « Même les huîtres ont un cœur », il s’inspire du Vaudeville tout en y apportant une touche de modernité. La première de la pièce interprétée par la compagnie Théât’Ross aura lieu dimanche soir à Rossemaison, suivie de 5 autres représentations jusqu’au 4 janvier, dont une le soir du réveillon. Parce que cette pièce est censée être saisonnière, l’intrigue se déroule la veille du Nouvel An. Lucien doit rejoindre ses amis pour une soirée costumée, mais il est retenu par son père qui squatte son appartement. Une course contre la montre commence à arriver avant l’heure fatidique. Une pièce qui se veut familiale dans laquelle on apprend que les huîtres ont bel et bien un cœur et qui parle des « gens qui ont du cœur, et d’autres qui devraient peut-être en avoir plus », explique Célien Milani.

Inspirez-vous des théâtres de village

Célien Milani travaille sur cette pièce depuis plus d’un an. Co-fondateur de la compagnie Vol de Nuit, membre du comité du Carrefour des théâtres entre autres, c’est la première fois qu’il écrit une pièce dans son intégralité. Le metteur en scène jurassien a voulu s’inspirer de ces pièces populaires qui rythment la vie de certains villages.. « Je me suis inspiré des pièces que nous fabriquons habituellement dans nos villages. Il y a des personnages qui arrivent et repartent, des portes qui claquent et des quiproquos”, explique Célien Milani, qui a pourtant souhaité apporter sa touche personnelle au genre. «On s’éloigne de l’amant au placard et des habituelles histoires de Vaudeville», explique le réalisateur. Nous avons aussi essayé d’avoir des personnages qui ont de la substance et que ce soit aussi une comédie sociale avec des interactions entre les personnages qui parlent au public. C’est avant tout une histoire de famille et d’amis. » Seul dans l’écriture, Célien Milani a donc pu laisser libre cours à ses idées. « J’avais une grande liberté d’expression, pour donner vie aux personnages. Parfois, ils m’ont surpris et c’est là que ça devient beau, quand on est soi-même surpris parce qu’on écrit. » Un processus qui demande moins de coordination qu’une écriture à plusieurs mains, explique le réalisateur.

 
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