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Les expositions marquantes de 2024

Lutte. Le Québec dans l’arèneMusée de la Civilisation

La vaste exposition du Musée de la civilisation sur la lutte a de quoi charmer tout le monde, même ceux qui ne sont pas de grands amateurs de ce sport. (Frédéric Matte, Le Soleil)

Les attentes étaient grandes pour cette nouvelle collaboration entre Ex Machina, Robert Lepage et le Musée de la civilisation… Et, rassurez-vous, elles ont été comblées. Bien pensé, le concept de cette exposition ne s’adresse pas uniquement aux fans de catch ou à ceux qui connaissent déjà la moindre statistique sur ce sport. Au contraire, elle ratisse beaucoup plus large puisque la lutte devient une sorte de loupe à travers laquelle observer le Québec et son histoire. Et ce, même à travers différents personnages comme Le Géant Ferré ou Mad Dog Vachon. LH

Présenté jusqu’au 20 avril 2025.

La Collection McMichael brille au MNBAQ

Plusieurs œuvres autochtones sont toujours présentées au MNBAQ et permettent de découvrir l’art canadien sous un nouveau jour. (Frédéric Matte/Archives Le Soleil)

Les amateurs d’art canadiens auront vécu une belle année au Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ). La Collection McMichael d’art canadien s’est arrêtée à deux reprises dans la capitale pour présenter deux magnifiques expositions, Générations et Premiers jours. Alors que le premier présentait les œuvres de la famille Sobey, le second permet tout de même aux visiteurs de découvrir près de 110 peintures, dessins, sculptures et autres créations autochtones provenant de partout au pays. Bien que très différents les uns des autres, ces projets ont permis de mettre en lumière certains peintres et sculpteurs méconnus, mais surtout d’illustrer concrètement les différents mouvements artistiques qui ont influencé les artistes, d’un océan à l’autre, et ce depuis depuis des décennies. LH

L’exposition Premiers jours est présenté jusqu’au 21 avril 2025.

Le Québec en d’autres termesMusée de la Civilisation

Dense, la nouvelle exposition permanente du Musée de la civilisation met en lumière l’histoire ainsi que la faune, la flore et le patrimoine québécois.
(Frédéric Matte/Archives Le Soleil)

Le Musée des civilisations a clairement pris au sérieux le renouvellement de son exposition permanente sur l’histoire du Québec et a fait bien plus que simplement moderniser ses installations. La mission n’était pas simple, mais Le Québec en d’autres termes pose en effet un nouveau regard sur l’histoire de la province. Comment? En s’ancrant autour du thème de la rencontre, en donnant la parole à certains groupes marginalisés et en permettant d’observer certains événements sous un angle nouveau, au-delà des clichés et des idées reçues. LH

Jolie exposition by Philippe Katerine at Aire publique

Certaines œuvres s’inspirent notamment de la calvitie de Katerine. (Frédéric Matte/Archives Le Soleil)

Pour son ouverture, le nouveau lieu d’art actuel et d’art public d’EXMURO a frappé un grand coup en recevant, pour une grande première nord-américaine, leJolie exposition du célèbre artiste multidisciplinaire français. Cette collection de peintures, dessins, photographies, montages et sculptures évoque des sujets sérieux dans une perspective décalée et bienveillante dans le but de rendre mignon le douloureux. De plus, cette exposition était accompagnée d’une conférence-spectacle et d’une visite guidée de grands personnages gonflables roses que l’on pouvait voir perchés sur les toits ou suspendus aux fenêtres du Petit Champlain. Machine virtuelle

Construit sur le génocide by Jay Soul at Aire publique

Dévoilé la veille de la Journée nationale des peuples autochtones, Construit sur le génocide a beaucoup marqué notre journaliste. (Frédéric Matte/Archives Le Soleil)

L’ouverture de l’Espace Public EXMURO est un événement en soi. Outre l’exposition de Philippe Katerine, ce lieu, dont l’accès est gratuit, a fait place au travail engagé de Jay Soul. L’artiste autochtone de la Première Nation Chippewa de la Tamise a transformé les voûtes de la Maison Hazeur en catacombes en empilant des répliques de crânes de bisons sous des affiches colorées et provocatrices qui reprennent les codes de la publicité pour parler des blessures du colonialisme. Dévoilé la veille de la Journée nationale des peuples autochtones, Construit sur le génocide est présenté jusqu’au 30 mars 2025. Machine virtuelle

 
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