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Around Pont-l’Évêque and in the Pays d’Auge, Délire-Délice is a traveling cabaret troupe

Par

Anthony Dérestiat

Publié le

22 décembre 2024 à 19h00

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En cette période des fêtes, la discipline est un inévitablemais tous les artistes de cabaret ne jouent pas… dans un cabaret. Depuis septembre 2024, douze artistes réunis dans un établissement de Pays d’Auge s’est lancé dans une aventure dans itinérantsans emplacement fixe mais avec Pont-l’Évêque (Calvados) comme base. Le 31 décembre, Délire-Délice jouera son spectacle au casino de Cabourg.

« C’est la passion qui nous unit. Nous avons ensemble un parcours professionnel qui nous lie. L’itinérance était le meilleur moyen de se réunir pour continuer à travailler ensemble», justifie Maxime Soubien-Cliquet chanteur-animateur et chef de troupe de la troupe, nommé Délire-Délice » parce qu’on délire et délicieux, tout simplement !C’est la simplicité qui nous représente. »

Un mode de fonctionnement inhabituel, notamment dans le Pays d’Auge, mais qui a ses avantages, selon Alexandre Soubien-CliquetLe mari de Maxime, danseur-chorégraphe : « Vous ne pouvez jamais vous reposer sur vos réalisations . Il faut toujours s’adapter aux endroits où l’on vient. » La danseuse Enora Gabardconfirme : « Je n’avais fait jusqu’à présent que du travail fixe et c’est une vraie découverte. »

«Nous voulons voir le pays»

«Nous voulons voir le pays»assure Audrey Chanu Legendre, l’autre chanteuse du groupe. La troupe joue ainsi dans hôtelsde la restaurantsde la salles de fête de la événements privésou Ehpad. Un endroit que Maxime Soubien-Cliquet affectionne particulièrement. ” C’est apporter du bonheur aux personnes qui ne peuvent pas voyager . »

Un spectacle est également prévu dans les prochains mois à Manoir impressionnistede Honfleur, ainsi qu’à Lisieux. Pour le reste, « on ne fait que commencer, donc il faut du - pour développer nos clientsD’autant que les spectacles de cabaret sont planifiés très longtemps à l’avance », indique Maxime Soubien-Cliquet. « Mais nous avons été rattrapés par notre réseau : pour l’année prochaine, nous avons déjà beaucoup de demandes. »

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The Délire-Délice recipe is un cabaret entre tradition et modernité (lire ci-dessous). Les douze artistes (une chanteuse-animatrice, une chanteuse, une danseuse-chorégraphe, cinq danseurs, trois transformistes et un technicien) font « le revuedecharlestonet peinture sensuellede la humourde la ressemblance de la duos chantés et solos», explains Alexandre Soubien-Cliquet. He specifies: “ Sur scène, on mélange tout.Sur chaque tableau, nous sommes tous ensemble. »

Une discipline qui se modernise

Chez Délire-Délice, « on garde le côté traditionnel », assume Maxime Soubien-Cliquet. C’est ce à quoi les gens s’attendent. Ils veulent des femmes, de la sensualité, des plumes… Que ça brille ! » Il constate également que le public rajeunit. « A la base, nous avions surtout des clubs de retraite, mais ce n’est plus aussi vrai qu’avant. »
Une tendance due, selon lui, à la médiatisation. « On parle beaucoup plus de cabaret aujourd’hui. Il y a des spectacles qui donnent envie de découvrir. Avant, pour le savoir, il fallait y aller. Maintenant, les jeunes viennent aussi. »
Il faut dire que le cabaret s’est modernisé. « Nous avons progressé sur la technique avec l’éclairage LED », souligne Enora Gabard. Et puis, on a aussi changé nos choix musicaux… Avant, on était vraiment dans la musique traditionnelle ! » « On n’a pas osé mettre Rihanna, Britney Spears… Et maintenant on le met ! », ajoute Maxime Soubien-Cliquet.
L’évolution du regard sur les femmes y est également pour beaucoup, selon le chef de la troupe : « Elles sont de plus en plus détendues. Il n’y a plus l’image de la grande fille aux longues jambes. Aujourd’hui, toutes les femmes peuvent se reconnaître dans les artistes. » Enora Gabard, qui donne elle-même ces cours, n’en pense pas moins : « Il y a de plus en plus de cours pour apprendre à danser sur des talons. Les femmes veulent apprendre à exprimer leur féminité sur scène. »

Formation à distance et costumes cousus main

Ne pas avoir de lieu dédié change aussi la façon de former. ” Il y a beaucoup de travail chacun à la maison révèle Alexandre Soubien-Cliquet. On se filme et s’envoie les vidéos. » Des répétitions occasionnelles ont souvent lieu the Le Pôle room, in Saint-Gatien-des-Boisprêté par l’association Viédanse, où Enora Gabard donne des cours.

Une organisation en mode bricolage, qui demande un certain versatilitésur la technique et… le couturecar les costumes relèvent de la responsabilité des artistes et non d’un lieu. « Les plumes représentent le plus gros budget ! » rigole Alexandre Soubien-Cliquet. De quoi, aussi, renforcer les liens entre les membres de l’équipe. ” Là cohésionlecomplicitéentre artistes, c’est important.Le public le ressent», assures Enora Gabard.

La troupe propose un spectacle traditionnel mais moderne. ©Clément Dupont

Délire-Délice, qui jouera prochainement aux Sables-d’Olonne (Vendée) ne se limite pas à la Normandie et se projette déjà sur l’objectif de Maxime Soubien-Cliquet : « Cet été, j’aimerais faire uncampings du tour de et finir au Cap d’Agde ! »

La troupe recherche un danseur. Contacts et renseignements sur la page Facebook Délire-Délice ou au 06 59 55 69 66.

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