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“Je le regarde avec mes 5 frères et sœurs et on rigole toujours autant”

Le comédien Paul de Saint Sernin.
Stéphane Grangier/FTV

Régressif, drôle, romantique… peu importe, quand il s’agit de films de Noël, ce n’est pas une question de critères esthétiques mais surtout d’émotions retrouvées. Aujourd’hui, l’humoriste Paul de Saint Sernin nous explique sa passion pour OSS 117 : Le Caire, nid d’espionsde Michel Hazanavicius (2006).

« Sans hésitation, c’est mon film culte de Noël. J’étais adolescent quand OSS117 : Le Caire, nid d’espions est sorti en 2006, et c’était un brillant succès d’humour. Je n’avais jamais vu une telle offre au cinéma. Depuis, je n’ai jamais vraiment trouvé de film où les valves se rapprochent aussi près du sixième degré. Chaque ligne est super audacieuse, et pourtant aucune n’est vraiment embarrassante. Derrière ces grosses blagues potaches, il y a en fait tellement de finesse que cela n’a rien de choquant. Sans avoir l’air d’un baby-boomer de 33 ans, on a du mal à retrouver cette liberté qui fait du bien aujourd’hui.

Je le regarde avec mes frères et sœurs (je suis l’aînée de six enfants) et nous rions toujours beaucoup. Ce personnage d’Hubert Bonisseur de La Bath, interprété par Jean Dujardin, est tellement fier, égocentrique… Et sa façon de toujours avoir raison nous rappelle notre père, nos oncles, et surtout notre grand-père. Ce dernier était à l’image de Cruchot, le célèbre personnage de Louis de Funès dans la saga Les Gendarmes : il n’avait jamais tort, même quand il avait tort ! Pour les fêtes de fin d’année, on se retrouve soit en Aveyron, chez mes grands-parents, soit à Chaville, près de Paris, chez mes parents. Les réunions de famille sont grandes puisqu’il n’y a pas moins de quarante-trois cousins.

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“On grimace en même - qu’on passe la vaisselle”

Nous nous aimons tous beaucoup mais nous nous le disons rarement. Tout se cache derrière une posture fière du « tout va toujours bien », même si on a faim, froid ou si on a du mal à digérer une remarque cinglante ! Mais cette ambiance un peu stricte révèle d’incroyables moments de partage et de rire. Surtout pendant les repas. J’aime le style grande table où l’on grimace en même - qu’on fait circuler les plats. Au menu le soir de Noël, c’est du saumon, des blinis, de la viande et des châtaignes. Sans oublier l’incontournable tiramisu au spéculoos de ma mère, qu’elle me prépare aussi lors de mes anniversaires.

L’affiche de OSS117 : Le Caire, nid d’espions, de Michel Hazanavicius (2006).
Gaumont

L’humoriste donne son premier spectacle jusqu’au 28 décembre au Théâtre du Marais, à Paris, et en tournée à partir du 9 janvier.

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