Plumes, strass et voyages sur la scène du cabaret Milady Opéra

Ceux qui ont connu la Crazy Moon reconnaîtront à peine l’endroit. Depuis qu’ils ont décidé d’investir à Toulouse il y a deux ans, après avoir illuminé les Folies Berchère près de Narbonne, Michaël Maléry et sa Milady Opéra se sont taillé la réputation qu’ils recherchaient dans la Ville rose : celle de la référence en matière de cabaret à Toulouse et sa région.

Pour un lourd investissement (2 millions d’euros), l’établissement situé en bordure de la zone industrielle des Champs Pinsons ne paie peut-être pas (encore) grand chose de l’extérieur, mais dès qu’on ouvre les portes, c’est un enchantement qui s’offre. au public friand d’évasion, de strass et de jolies filles. Dans le genre, le spectacle conçu par Michaël Maléry est du sur-mesure, avec un émerveillement permanent, dû en grande partie aux costumes soigneusement sélectionnés (plus de 300 m² de stock en réserve !)

Une Rika Zaraï hilarante

Les fêtes de fin d’année étant là, les spectacles se succèdent chaque week-end, voire parfois en semaine, pour le plus grand plaisir d’un public conquis, groupes associatifs ou familiaux, comités d’entreprise, simples particuliers qui viennent aussi amoureux. L’accueil est largement à la hauteur, avec une capacité d’accueil d’au moins 500 personnes, qui sera bientôt augmentée avec la construction d’un stand à l’étage. A noter également quelques coins privatifs luxueux, si vous souhaitez mieux profiter du cadre en toute intimité. “L’idée est de faire plaisir à nos clients, pour qu’ils reviennent en parler à leur entourage”, indiquent ensemble Michaël Maléry et Cheick Cissé, bras droit du patron gérant toute la partie commerciale de l’établissement.

Reste le spectacle lui-même, cette revue « Milady World » (Milady est le prénom de la fille de Michaël), tourbillonnant de couleurs et de sons, ceux des différents pays visités lors d’un spectacle où les chorégraphies costumées (et pincées) !) se succèdent. l’autre à un rythme endiablé.

Les numéros de chant et de transformation valent vraiment le détour, et on rit beaucoup quand on voit apparaître sur scène une Rika Zaraï plus grande que nature, ou une Edith Piaf qui nous émeut toujours autant.