La Justice livre un show explosif et festif à l’Accor Arena de Paris Bercy

Ce mardi 17 novembre 2024, après une première partie orchestrée par Pedro Winter, patron du label Ed Banger, Justice a électrisé une salle comble, premier rendez-vous des deux soirées prévues à Paris, chez eux, chez eux. La première fois qu’on a vu le duo composé de Gaspard Augé et Xavier de Rosnay, c’était en 2007, à leurs tout débuts. Et depuis, nous suivons leur ascension avec passion. Les années passent, et l’intensité de leurs shows grandit avec le -. Ils nous ont offert un spectacle euphorique monumental d’une qualité extraordinaire.

Non bonsoir, non merci, pas besoin de crier pour faire du bruit ! Ces deux timides ont l’incroyable capacité de retourner une pièce sans dire un mot. Leurs platines et la fusion de leurs talents suffisent à tenir leur public en haleine du début à la fin. Le tandem nous a invités à une grande fête et à communier ensemble dans une transe titanesque.

Il est difficile de retranscrire le spectacle auquel nous avons assisté. Les principaux titres retraçant leur carrière et les chansons du dernier album Hyperdrame ont évidemment été joués et remixés à la sauce Justice, avec une intensité prodigieuse. La particularité du groupe réside dans la savante combinaison d’impressions sonores rock, métal, électro, industriel et funk rigoureusement jouées par les deux esthètes. Jamais de faux pas. Chaque note, chaque rythme sonne chirurgical et vibre méthodiquement.

Pour couronner le tout, la scénographie hypnotique et les jeux de lumière savamment conçus par Vincent Lerisson, nous invitaient tantôt à célébrer une grand-messe au cœur d’une cathédrale de lumière, tantôt nous poussaient à embarquer sur un navire futuriste. Nous avons oscillé d’un univers pop-religieux à un univers électro SF pendant près de 2 heures. Car à défaut de s’adresser avec des mots à ses fans, Justice nous a emmené dans un voyage absolument grandiose. Le duo a littéralement bouleversé la Bercy Arena, où le public est reparti pantois par le rythme percussif, les envolées lyriques et l’esthétique d’une élégance absolument irréprochable. Un pur bijou artistique !

Alexandra Ferrero