«Souci et Rose.» Une histoire » (Souci et Rose), de Louise Glück, traduit de l’anglais (États-Unis) et postface de Marie Olivier, Gallimard, « Du monde entier », 80 p., 12 €, 8,50 €.
Prix Pulitzer en 1993 pour L’Iris sauvage (Gallimard, 2021), Prix national du livre en 2014 pour Nuit de la foi et de la vertu (Gallimard, 2021) et enfin prix Nobel pour l’ensemble de son œuvre en 2020 : la poète américaine Louise Glück (1943-2023) avait récolté tous les lauriers littéraires possibles avant de disparaître, à 80 ans, des suites d’un cancer.
Bizarrement, lorsque les jurés de Stockholm l’ont fait connaître hors du monde anglo-saxon, on a remarqué en France que quasiment aucun de ses ouvrages n’était disponible en librairie. Depuis, les éditions Gallimard ont travaillé dur : hormis deux essais malheureusement non traduits (Preuves et théories« preuves et théories », 1994 ; Et Originalité américaine« American originality », 2017), le retard est presque rattrapé lorsqu’on arrive au tout dernier ouvrage – sorti aux Etats-Unis en 2022 – de celui qui, nourri de William Blake et Emily Dickinson, représente l’une des voix majeures du La poésie américaine aujourd’hui.
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