Du Sénégal à la Colombie, ce passionné de voyages aime raconter les combats de ceux qui n’attendent pas l’impulsion des pouvoirs publics pour agir et améliorer le sort de leurs contemporains. A l’occasion de la sortie de son premier roman, La plus belle chose de la vieIsmaël Khelifa, le journaliste d’Échappées belles, a fait escale à Marseille. Et quelque part au sommet de la Canebière, a pris le - de partager avec nous sa vision du monde.
« Il m’a fallu du - pour terminer ce livre. J’ai eu du mal à quitter mes personnages. Limite, je leur ai dit bonsoir », sourit-il, déclenchant les rires affectueux de la cinquantaine de personnes venues voir en vrai l’homme avec qui elles voyagent habituellement via la télévision. Journaliste, présentateur de l’émission Échappées Belles, c’est aujourd’hui comme auteur de romans qu’Ismaël Khelifa est revenu dans la cité marseillaise. A investir au deuxième étage de la libraire Maupetit, au sommet de cette Canebière décorée de ses illuminations de Noël.
Marseille : une ville qu’il connaît pour y avoir vécu. Trois ans. De 2016 à 2019. Et qui l’a profondément marqué. “ Cette humanité frontale qui nous prend en pleine face”se souvient-il en jouant avec la collection de bracelets de perles colorées qui ornent son poignet. Il se souvient de son franc-parler. Le drame de la rue d’Aubagne. Des inégalités palpables à chaque coin de rue. Mais aussi » ces gens qui prennent les choses en main « . Comme le Grand Bleu, cette association du nord de la ville qui se bat pour permettre à tous les enfants un accès sécurisé à la mer, dans une ville où un enfant sur trois ne sait pas nager. Il pense aussi à ces nettoyages civiques et festifs qui refusent la fatalité selon laquelle Marseille est une ville condamnée à la saleté.
Donner la part belle à « tous ceux qui construisent »
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