l’essentiel
Les membres du Syndicat des hôteliers, propriétaires et restaurateurs protestent contre une augmentation jugée abusive du prix de l’eau.
Lors de l’assemblée générale du Syndicat des Hôteliers, Propriétaires et Restaurateurs, les adhérents ont exprimé leur mécontentement à l’égard du Syndicat de l’Eau. Ils ont en effet soulevé le problème de la facture élevée de l’eau gérée par le Syndicat de l’Eau du Territoire d’Armagnac (Seta). Isabelle Tintané a rappelé l’article 7 de la SETA et dont le règlement général a été accepté à la majorité. Celui-ci précise : « Le nombre d’abonnements est fixé à un abonnement par point de consommation (propriétaire ou locataire autre que saisonnier. Cas particulier pour les locations autres que permanentes telles que les immeubles collectifs, résidences, gîtes, campings, etc.) La part fixée sera de multiplié par 2/3 du nombre d’hébergements ou de commerces et 1/3 du nombre d’emplacements de camping. Isabelle Tintané a rappelé que c’était tout à fait légal, et que de fait cet article 7 entraînait une forte augmentation. Isabelle Tintané, avant de conclure cette première intervention, a rappelé que ce nouveau calcul est autorisé par l’article L2224-12-4 du code des collectivités territoriales, puis elle a précisé : « Sur les résidences saisonnières qui ne disposent que d’un compteur d’eau physique, avant de payer un forfait et depuis 2023 le forfait est multiplié par 2/3 du nombre de logements. Nous avons demandé à la SETA de reconsidérer cette délibération, elle a évidemment refusé.
Des membres du Syndicat des hôteliers, propriétaires et restaurateurs ont alors pris la parole pour exprimer leur mécontentement et le coût financier important de cette augmentation : « Dans le contexte économique déjà compliqué, cette augmentation nous étouffe. Il faut trouver rapidement une solution plus avantageuse avant que d’autres établissements ne soient contraints de fermer leurs portes. Certains ne pourront plus tenir financièrement.» Hôteliers, restaurateurs et propriétaires ont chacun pris la décision, chacun de leur côté, de s’adresser à leur conseiller juridique, d’autres l’ont déjà fait et leurs avocats se mobilisent. Isabelle Tintané a conclu en précisant que si Seta ne revenait pas sur sa décision, elle réfléchirait et franchirait de nouvelles étapes en trouvant une solution plus avantageuse.
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