Fannie, élève de première année dans un lycée de Lunéville, se découvrira à l’écran ce jeudi 19 décembre dans l’émission Prodiges sur France 2. “Je n’ai vu aucune image”, explique la jeune harpiste, sélectionnée pour ce concours. . en compagnie de 23 autres jeunes artistes amateurs, âgés de 6 à 16 ans.
Celle qui a débuté cet instrument à l’âge de 7 ans, à l’école de musique de Lunéville, n’est pas fan de ce spectacle : « Mes parents le regardaient. Quand ils ont vu une harpiste, ils m’ont appelé pour les voir. » Presque secrètement en 2023, suite à une publication sur les réseaux sociaux, elle envoie sa candidature. « Je n’en avais même pas parlé à mon professeur de harpe, Céline Manet, explique Fannie. Je voulais me tester. Je n’avais aucune idée de mon niveau : il y a très peu de harpistes. » Sa candidature tardive n’est pas catastrophique : la production la recontactera ce printemps. En plus de la vidéo où elle s’est filmée, une vidéo décidera de sa participation à l’enregistrement.
Confidentialité
A-t-elle atteint la finale ? A-t-elle gagné ce concours ? Fannie est tenue au secret concernant ce programme qui comprend deux demi-finales et la finale. Même si depuis la diffusion des premières bandes-annonces de la première émission qui sera diffusée le 19 décembre, ses amis, qui « pour la grande majorité n’avaient pas vu l’émission », ont commencé à la bombarder de questions. La Lunévilloise ne peut que leur parler des enregistrements en région parisienne « où il y a tous les studios d’enregistrement », de la présence de stylistes : « On nous conseille d’amener des vêtements de gala. On voit avec les stylistes. Si ça ne va pas, ils ont une réserve. Même pour les interviews, ils choisissent eux-mêmes les tenues de tous les jours », raconte ses impressions : « Travailler avec l’orchestre m’a mis beaucoup de pression ! On ne peut pas imaginer ce que c’est : on s’en rend compte quand on voit aussi les caméras… ». Mais aussi l’ambiance avec les autres candidats : « C’était des vacances entre amis : c’était incroyable. Nous partageons tous la même passion, nous nous entendons vraiment bien. Nous sommes restés en contact par WhatsApp car nous sommes dispersés partout en France. » Le retour à la vie quotidienne au lycée a été plus difficile « C’était un retour à la réalité. Avec tout ce qu’on avait vécu, c’était un peu déprimant de recommencer », confie-t-elle.
Influence sur son avenir
Cette « expérience », comme elle la qualifie, aura un impact durable sur sa vie : « Cela m’a ouvert les yeux sur le fait que je ne pouvais pas me passer de cette passion et cela m’a donné envie de faire d’autres compétitions. Dont celui d’Epinal » Lycéenne avec en tête un baccalauréat général, elle n’a aucune idée du métier qu’elle exercera plus tard : « La harpe reste une option dans ma tête. Peut-être des études de musicologie. Ou pompier ? Ou architecte ? Ou en langues ? Il y a tellement de choses différentes que j’ai envie de faire», confie l’élève de l’école de musique de Lunéville, qui a également suivi des cours pendant quatre ans dans un établissement de Vandœuvre-lès-Nancy. Depuis l’enregistrement à la fin de l’été, le lycéen a même commencé à étudier le violon à Lunéville. Ville où elle vit avec ses parents, son frère et sa sœur. Une famille de musiciens, amateurs, à l’exception de la mère.
La prestation de Fannie est à découvrir dès ce jeudi 19 décembre à 21h05 sur France 2.
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