Par
Méréva Balin
Publié le
17 décembre 2024 à 17h16
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Le dernier souffledont la sortie en salles est prévue le 12 février 2025, a été en partie tourné à l’hôpital du Vésinet et s’inspire largement du quotidien desunité de soins palliatifs from Houdan hospital (Yvelines).
Dans le sens, on retrouve Costa-Gavras, prix du jury au festival de Cannes et Oscar du meilleur film étranger en 1969 pour Z.
Ce film, avec Denis Podalydès et Kad Merad en vedette, est une adaptation d’un livre éponyme sur le thème de la fin de vie, cosignée en 2023 par le philosophe Régis Debray et le docteur Claude Grange, fondateur de l’unité de soins palliatifs de l’hôpital d’Houdan.
Houdan hospital as inspiration
Si leurs noms sont différents dans le film (Fabrice Toussaint pour le premier, Augustin Masset pour le second), leurs discours restent les mêmes que dans l’ouvrage publié en 2023.
A travers l’amitié des deux hommes, le spectateur découvre le quotidien d’une unité de soins palliatifs. « Les histoires de fin de vie sont belles aussi», assure Claude Grange.
« Le film est un hymne à la vie avec comme fil conducteur l’angoisse de la mort ressentie par Fabrice Toussaint. »
« Les derniers instants d’un patient peuvent être merveilleux »
Conscient que le le thème de l’œuvre pourrait effrayer le public, spécialiste de l’accompagnement des patients aux portes de la mort, y voit d’abord une illustration du fait que « les derniers instants d’un patient peuvent être merveilleux ».
La galerie de personnages ouvre la voie à des réflexions sur la manière de dire au revoir à ses proches, sur les moyens de garde ta dignité jusqu’à la fin ou les différentes croyances sur l’après sans tomber dans le morbide.
Trois regards sur une unité
En 2023, il y a eu d’abord un livre, publié chez Gallimard, puis le documentaire Vieréalisé par Victor Grange, le fils du médecin, disponible sur le site Public Sénat. Costa-Gavras, vainqueur du Palme d’or 1982 avec Manquanten a fait une œuvre de fiction.
«C’est juste stupéfiant pour l’un des 80 000 médecins généralistes français de voir son nom au générique», se réjouit Claude Grange, qui apparaît dans un rôle inadapté. Le le film est transparent tout en restant fidèle à la philosophie des soins palliatifs. »
Différentes opinions sur la loi actuelle
L’une des scènes décrypte le protocole de sédation profonde poursuivi jusqu’au décès, prévu par la loi Claeys-Leonetti de 2016 et seulement alternative légale au suicide assisté.
« Costa-Gavras et moi avons des avis différents sur la question, explique Claude Grange. Pourtant le film ne trahit en rien mon livre, tout le monde peut se retrouver dans ce passage. »
Une réalité bien plus sombre
Si le film était tourné en partie au sein de l’hôpital du Vésinet et non dans celui de Houdan, c’est parce que l’unité de soins palliatifs de Houdan a baissé le rideau début 2024.
« La situation n’a pas changé depuis, nous recherchons toujours un médecin pour la diriger. Son recrutement est une des priorités de notre nouveau directeur. »
Tristesse du fondateur
La situation continue d’attrister Claude Grange, également inquiet pour les quelques soignants restant dépêchés dans d’autres services en attendant une éventuelle réouverture. « Je vais continuer à tout faire pour que cette unité qui offrait un un soutien extraordinaire revivre », annonce-t-il.
De son côté, la direction du groupe hospitalier espère que la diffusion du Dernier souffle donnera je veux postuler à certains praticiens.
Le dernier soufflede Costa-Gavras, avec Denis Podalydès, Kad Merad, Claude Grange… Sortie en salles prévue le mercredi 12 février 2025.
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