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les acteurs du tourisme thermal semblent sombres

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Lundi 9 décembre, les membres du syndicat des hôteliers, bars et restaurateurs se sont réunis au cinéma Cazaubon pour évoquer la situation à Barbotan-les-Thermes.

Hôteliers, barboteurs, restaurateurs ont participé à l’assemblée générale de leur syndicat, en présence d’Isabelle Tintané, maire de Cazaubon-Barbotan les Thermes, et Xavier Roque, président de l’UMIH 32. La présidente du syndicat cazaubonnais, Anita Barles a d’abord a invité le public à une minute de silence à la mémoire de Patrice Gaut, ancien directeur de l’Office de Tourisme, et du chef Michel Guérard.

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Le président a ouvert les débats en précisant : « Nous avons un excellent métier, mais nous tirons la sonnette d’alarme car nous ne comptons plus les heures de travail. En termes de salaire, cela frise le ridicule. Les petites structures rencontrent de plus en plus de difficultés. À cela s’ajoutent les augmentations disproportionnées d’énergie, d’eau, mais aussi de nourriture, et la difficulté de trouver des collaborateurs. »

Tout le monde veut travailler davantage ensemble pour redynamiser Barbotan.
DDM-HP

Xavier Roque a résumé la situation dans le Gers en évoquant les fermetures d’usines et la mise en place future d’un permis d’exploitation. Une décision prise au niveau national. Le trésor public était représenté par Mme Lecocq qui a répondu aux questions concernant la fiscalité, notamment la taxe d’habitation, et les différentes taxes frappant les professionnels. Christophe Echavidre, directeur du Spa Barbotan, a annoncé le nombre de curistes ayant fréquenté le spa durant cette saison : « Nous avions prévu un budget de 12 700 curistes. C’est une déception. Ce déclin ne dépend pas uniquement de nous. Il y a eu une année électorale compliquée, les traitements devenaient de plus en plus chers, les emplois annoncés faisaient que les gens ne venaient pas…”

Évidemment, le problème qui irrite les professionnels est l’augmentation de l’eau de Seta, car, compte tenu du contexte économique compliqué, les propriétaires se retrouvent financièrement étouffés. La question de l’eau sera étudiée sérieusement, car les usagers n’acceptent pas cette augmentation importante et pourtant légale.

 
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