Le salon des femmes de la construction s’est tenu à Bandrélé, mercredi 11 décembre. Organisé par le centre de formation OIDF, il vise à inciter les femmes à choisir une carrière dans le secteur de la construction.
Certaines rêvent de devenir actrices, journalistes, avocates, mannequins… Et puis il y a celles qui ne sont pas comme toutes les autres et qui ont d’autres ambitions. Ce mercredi matin au salon des femmes de la construction à Bandrélé, elles défilent fièrement pour affirmer leurs choix. Malika Gamba fait partie de ceux qui aspirent à travailler dans le secteur de la construction. “Ce sont de formidables métiers et je pense que nous, les femmes, devrions nous lancer. Il n’y a pas que les hommes qui peuvent faire ça. déclare-t-il. La jeune femme s’intéresse particulièrement aux métiers liés à la peinture et c’est une bonne chose, car ce sont des métiers qui embauchent et proposent de nombreuses formations.
Les femmes qui ont ouvert la voie aujourd’hui se sentent investies d’une mission : convaincre les autres de les rejoindre. « Mon rôle aujourd’hui est de soutenir l’égalité entre les hommes et les femmes dans le monde de la construction. Je suis carreleur et c’est un métier que beaucoup d’hommes ne veulent pas faire. En plus, ce n’est pas si physique que ça ! Rama Kurusumu se confie fièrement.
Pour beaucoup d’entre eux, travailler dans le secteur de la construction est synonyme d’ambition et d’émancipation. Du côté des chefs d’entreprise, la présence de femmes dans leurs rangs ne peut être que bénéfique car elle apporterait de meilleurs rendements économiques aux entreprises. « La construction est un secteur en pleine évolution mais aussi en tension. Nous avons besoin de femmes parce que la diversité est importante. Quand il y a de la diversité, il y a plus de productivité. » » déclare Soulaimana Dar, président du groupe OIDF. En 2020 en France, les femmes représentaient 12 % des emplois dans les métiers du bâtiment.
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