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Éric Dupond-Moretti parlera seul sur scène de son passage au ministère de la Justice

« Je me suis dit qu’il serait utile et intéressant de décrire ce qu’est le métier d’un ministre et les difficultés auxquelles il doit faire face », confie l’ancien garde des Sceaux au Parisien.

“J’ai dit oui!” : c’est le titre de la seule scène consacrée à son passage au ministère de la Justice qu’Éric Dupond-Moretti montera à partir du 1er février au théâtre Marigny à Paris, a-t-il annoncé dimanche à Le Parisien aujourd’hui en . “J’ai trouvé utile et intéressant de décrire ce qu’est le métier d’un ministre et les difficultés auxquelles il doit faire face”» se confie l’ancien garde des Sceaux au site du journal.

« Le réflexe, en tant que citoyen, est de dire : ‘Tout ce que nous avons à faire, c’est que nous devons le faire.’ Mais en tant que ministre, il y a ce que nous voulons faire et ce que nous pouvons faire. Et puis on appartient à une équipe, il faut prendre en compte les positions des autres”ajoute Éric Dupond-Moretti. Dans son futur spectacle, celui qu’il avait déjà raconté sur scène sur ses années d’avocat étoilepromet de raconter « ses premiers pas, ses moments de joie ainsi que ses phases de découragement, ses réussites (augmentation du budget, répétitions filmées) et ses colères » en tant que ministre.

Il faudrait aussi revenir à « l’épreuve des perquisitions dans son bureau (les policiers avaient ouvert un vieux coffre-fort avec un lecteur de disque) et son procès devant la Cour de Justice de la République (ce qui l’a détendu), la pression médiatique, le travail au parlement, sa campagne régionale ratée dans les Hauts-de-France où il voulait faire trébucher le RN”selon le journal. S’adapter au passage “quelques comptes”. Pour diriger, l’ancien ministre a choisi Philippe Lellouche.

Sur l’affiche de sa pièce, il apparaît vêtu d’une chemise blanche et d’un pull bleu foncé à col rouge. Nommé, à la surprise générale, en juillet 2020, après 36 années passées à mériter son surnom«Acquéreur» quelques semaines plus tard, devant les cours d’assises françaises, il fut accusé d’avoir utilisé ses nouvelles fonctions de ministre pour régler d’anciens comptes avec les magistrats. Enquête, mise en examen, mise en examen… Il aurait démissionné à plusieurs reprises mais est resté jusqu’en septembre 2024. Egalement devant la Cour de justice de la République (CJR) en novembre 2023.

La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) estimait en septembre que si l’ancien garde des Sceaux choisissait de redevenir avocat, il lui faudrait “observateur” ET “une prudence particulière (…) dans le choix de ses clients” afin d’éviter tout risque de «Saisie illicite d’intérêts»lié à ses fonctions antérieures.

 
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