après 149 concerts, clap de fin pour sa tournée record

Bien loin devant les 939 millions de dollars destinés à la tournée d’adieu d’Elton John, interrompue par la pandémie de Covid-19 après cinq ans et 328 concerts. Outre la vente de billets, la tournée « Eras » a représenté une manne économique substantielle pour les villes traversées par la tournée. À Toronto, avant-dernière étape de la tournée avec six concerts répartis sur deux week-ends le mois dernier, l’office de tourisme local (Destination Toronto) a estimé que la présence du chanteur et compositeur américain avait injecté quelque 282 millions de dollars canadiens (199 millions de dollars) dans le l’économie de la plus grande ville du Canada.

Activité sismique

L’année dernière, avant l’annonce officielle des concerts canadiens, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, qui assistait à l’un des spectacles à Toronto avec sa famille, a publiquement demandé à la star de visiter le Canada. La tournée a donné lieu à des scènes rarement vues pour d’autres artistes. En mai à Paris par exemple, des fans s’installaient autour de la salle de spectacle deux jours avant le concert, campant sur place dans l’espoir de se retrouver au plus près de leur idole.

À Édimbourg en juin, les supporters ont secoué le sol lors de concerts, selon l’agence britannique de surveillance des tremblements de terre (BGS), l’activité sismique étant mesurée jusqu’à six kilomètres autour du stade où se produisait la star. La tournée, dont un film a été tourné l’année dernière (« Taylor Swift : The Eras Tour »), n’a pas non plus échappé aux bouleversements de l’actualité : en août, les trois concerts à Vienne ont été annulés après la révélation d’un attentat suicide islamiste. plan.

Énergie et endurance sur scène

Les performances de Taylor Swift ont enchanté les fans mais aussi enthousiasmé les critiques, ces dernières vantant son énergie et son endurance sur scène lors de prestations d’une durée moyenne de trois heures et trente minutes. Désignée personnalité de l’année 2023 par le magazine Time, Taylor Swift a également marqué l’année 2024 en se jetant sur la scène politique lors de l’élection présidentielle américaine. Son ralliement à la démocrate Kamala Harris a mis en colère Donald Trump, qui a déclaré qu’il la “détestait”.