rendez-vous en février pour un 22ème festival plein d’émotions

Après des heures de visionnage et de longs débats, 38 documentaires sur les 142 présentés ont été sélectionnés pour le FIFO 2025. Dix sont en compétition, 18 hors compétition et 10 font partie des courts documentaires. “Le choix était difficile. Chacun de nous a sa propre façon de remarquer et sa propre sensibilité.” témoigne Teva Pambrun, membre du jury de présélection qui promet en résumé “beaucoup d’émotionsCe jury travaille dans l’ombre depuis 22 ans et son travail est fondamental pour assurer le bon déroulement du festival.

La liste des films sélectionnés est disponible sur le site du FIFO.

Cette année, le jury est présidé par Ben Salama, auteur, réalisateur et producteur franco-algérien et est composé de Rachel Perkins, réalisatrice australienne, Nunë Luepack, réalisatrice néo-calédonienne, Toa Fraser, dramaturge néo-zélandais, Jone Ribertson, commission des réalisateurs fidjiens. , Cybèle Plichart, réalisatrice ainsi que journaliste et présentatrice de Polynésie 1ère, et enfin Teiva Mano, dit Minos, maître de l’oratoire de Fenua.

Comme d’habitude, aucun thème n’est imposé mais le film doit raconter des histoires liées à l’Océanie. Les dix films en compétition au FIFO 2025 retracent les luttes identitaires et culturelles des peuples de Polynésie, de Nouvelle-Calédonie, d’Hawaï, de Nouvelle-Zélande et de Vanuatu. Une immersion dans les réalités locales et une invitation à réfléchir sur quelques questions fondamentales et finalement universelles. “C’est toujours une fierté de porter la voix de la Polynésie. On se reconnaît dans ces histoires. Le FIFO est le lien entre toutes les histoires du Pacifique» décrit Stella Taaroamea, directrice des contenus d’information de Polynésie la Première, co-organisatrice média de l’événement depuis sa création en 2004, la Maison de la Culture, Te Fare Tauhiti Nui.

22 ans plus tard, les organisateurs continuent de faire vivre le projet né de la collaboration entre Walles Kotra et Heremoana Maamaatuaiahutapu. “C’est une immense joie. Le FIFO a bien poussé, il s’exporte… Il pousse comme les branches d’un arbre mais il nous rappelle que nos racines sont là» déclare fièrement Vaitua Tokoragi, directrice du TFTN.

Pour la quatrième année consécutive, le FIFO se présente sous une forme hybride avec une offre digitale. La grande nouveauté cette année : le festival du mini-film, réservé aux jeunes de moins de 26 ans, dont la programmation sera présentée en janvier. “Nous avons hâte de renouer avec notre public, notamment les jeunes» livre Laura Théron, déléguée générale du FIFO. Lors de la précédente édition, les intempéries avaient en effet contraint les écoles à annuler leurs visites. Ce facteur, combiné aux problèmes de réseau qui ont touché la Polynésie, a provoqué la plus forte baisse de fréquentation de l’histoire de l’événement. Cette année, les cours seront accueillis avec grand plaisir et gratuitement.

Le rendez-vous aura lieu du 31 janvier au 9 février 2025 à la Maison de la Culture où les cultures d’Océanie résonneront à l’unisson !