programmation, nouveau propriétaire, aménagement du site à Marmande, les secrets du réalisateur Ludovic Larbodie

Le rendez-vous a lieu à la Cave du Marmandais. C’est ici que les organisateurs de Garorock ont ​​invité partenaires et mécènes du festival à dévoiler, dans un premier temps, les noms des premiers artistes qui seront présents du 3 au 6 juillet 2025. Au micro, avec son ton inimitable, Ludovic Larbodie revient sur les têtes d’affiche confirmées pour cette 29e édition.

Lire aussi :
Le Garorock Festival remporte deux prix aux Heavent Awards 2024

De la scène internationale, des grands noms de la scène française, rock, rap et électro, le « cocktail » de ce millésime 2025 s’annonce bien. “D’autres grands noms vont arriver dans les prochains jours, on attend la signature des managers qui sont entre deux avions à l’autre bout du monde” révèle le patron historique de Garorock. Preuve supplémentaire que le festival lot-et-garonnais joue dans la cour des grands, en concurrence directe avec les événements internationaux.

Plaine de la Filhole : « Nous sommes prêts à payer le loyer s’il y a du travail »

Garo est évidemment en “compétition” avec les festivals français et européens pour avoir la meilleure programmation. Les bouleversements de ces dernières années dans l’industrie ont ajouté de la complexité à la construction des événements musicaux. « Aujourd’hui, il y a des festivals partout dans le monde, avec une forte poussée en Asie ou aux Emirats » poursuit Ludovic Larbodie. Même les moyens ne sont pas les mêmes, puis se pose la question des cachets des artistes, de plus en plus gourmands. “Il n’y a que la musique live pour gagner de l’argent puisque la baisse des ventes de disques fait que le streaming ne rapporte pas d’argent.” Le budget reste le point crucial du plus grand festival du Sud-Ouest. Mais la fréquentation – 120 000 spectateurs sur les quatre jours de l’événement en 2024 – laisse une certaine marge de manœuvre. Tout comme l’arrivée d’un nouvel actionnaire.

La prochaine édition du festival lot-et-garonnais sera la première sous l’ère du groupe allemand CTS Eventim. Le rachat auprès de Vivendi a été conclu quelques jours avant le début de la dernière édition, qui a eu lieu en juin. Les dirigeants n’ont passé que quelques heures sur le site du festival, histoire de comprendre l’ampleur du phénomène. « Pour cette année ils nous ont donné une grande flexibilité » assure Ludovic Larbodie. Lors de l’annonce des dates de l’édition 2025, Lukas Leidreiter, l’un des responsables allemands, a exprimé sa volonté de « continuer à écrire l’histoire de cette grande fête marmandoise ». Mais la Cité de la Tomate est-elle prête à mettre en œuvre les aménagements nécessaires au développement de Garorock en bord de Garonne, comme l’électrification de la plaine de Filhole ? Rien n’est moins sûr, car ces appareils ne sont pas encore programmés. “Nous sommes prêts à payer le loyer s’il y a des travaux importants, comme cela se fait partout lorsqu’il y a un festival important” se plaint le patron Garorock. « C’est le choix de la Commune de Marmande pour l’instant » précise-t-il, se gardant bien « de vouloir se mêler de politique ». La balle est dans le camp des communautés. Une idée cadeau pour le trentième anniversaire du festival qui approche en 2026, peut-être ?