CRITIQUE – Dans ce film qui manque d’inventivité, l’acteur se mue en psychopathe, bien loin de son image de séducteur.
Pendant longtemps, Hugh Grant a joué le séducteur au grand cœur. Quatre mariages et un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill , L’amour en fait, Le Retour… Après avoir débuté avec James Ivory (Maurice, Les Vestiges du Jour), l’acteur anglais est devenu une figure phare de la comédie romantique dans les années 1990. Dans les années 2010, son charme british ne fonctionne plus. Grant tente alors de se réinventer. Il incarne six personnages dans Atlas des nuages (2012), grand moment de transformation. Il se livre à l’autodérision dans Paddington 2 en tant qu’acteur mégalomane et narcissique. Il incarne Jeremy Thorpe, leader politique gay et meurtrier dans la série Un scandale très anglais. Il prend l’accent cockney d’un détective privé dur et arrogant dans Les Messieurs par Guy Ritchie. Hérétique va encore plus loin dans la démolition du joli minois qui fait fondre les femmes.
Dans le long métrage de Scott Beck et Bryan Woods, une production du studio A24, Grant incarne un véritable méchant…
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