“On ne ressent pas l’urgence, tout est très calme ici”, demande Laurent Mazurier à la sortie de la conférence de rédaction du journal de 13 heures de Julian Bugier. Cet ancien maire de Saint-Servais (29 ans) est le plus âgé (76 ans) de l’équipe des lecteurs du Télégramme, lauréats du concours des abonnés et invités à Paris pour découvrir les coulisses de l’actualité et de l’actualité. liner” France Télévisions hébergeant 3 000 salariés. Il vient de célébrer ses noces d’or avec son épouse Marie-Thérèse. Tout le monde est arrivé la veille, a dormi à Montparnasse, et certains ont profité de l’évasion pour aller voir la Tour Eiffel ou les vitrines de Noël des grands magasins. Les journalistes partent concentrer leurs sujets sur les bons d’alimentation et le mauvais temps. Certaines, comme le centenaire de la pêche à la sardine à Douarnenez (29), sont filmées en amont. Emmanuel Urien, assistant et ambulancier à l’hôpital de Pont l’Abbé (29), se définit comme un « passionné de médias » aux côtés de son épouse Rozenn, infirmière. «Je ne pensais pas que Julian Bugier avait autant de contrôle sur les sujets, ni qu’il était aussi présent et décisif sur les choix éditoriaux», explique ce quadragénaire à la petite barbe et aux yeux clairs.
Maryse Burgot et le temps
A ses côtés, Sophie Lacour, enseignante et bibliothécaire dans un lycée de Quimper, a les yeux pétillants et pose des questions à Muriel Pleynet, directrice de la rédaction nationale. Marie, la fille toulousaine de 26 ans, n’en manque pas une miette… « L’industrie de l’information m’intéresse », souligne Sophie. J’explique à mes élèves comment trouver ce qui défile sur leur téléphone et ne pas tout prendre au pied de la lettre. Evidemment, quand on me parle des Révélateurs, cette nouvelle équipe de jeunes journalistes qui enquêtent sur les réseaux sociaux de France 2 et vérifient que l’image n’a pas été manipulée, je trouve cela essentiel”, dit-il…
Après une conversation avec la grande reporter Maryse Burgot qui raconte avec passion son “quotidien” dans les zones de conflits et ses treize séjours déjà effectués en Ukraine, on passe à la météo, où Julia Martin, la présentatrice, explique son travail dans un petit salle entièrement recouverte de feutre vert, sur laquelle sont projetées des cartes de France.
Des études de pointe
Une visite au studio ultramoderne de France Info et c’est déjà l’heure du journal. Les studios très spacieux sont situés au sous-sol. 12h52, Julian Bugier, indéterminé, entre en scène, son jeu de cartes en main, la maquilleuse sur ses talons. Il fait un clin d’œil en images à nos lecteurs, avant de se lancer dans un discours de quelques minutes sur Notre-Dame et sa flèche.
Corinne Vola, ancienne secrétaire de direction de la maison Pierre Hermé à Paris, vit désormais à Ploërdut (56), où elle était correspondante de presse du Télégramme. Elle est fascinée « par la multiplicité des sources et la fluidité du journal, construit en si peu de temps », murmure-t-elle dans la régie du journal.
Trop de Bretagne !
Sur le plateau, une fois la caméra coupée, Julian, détendu, parle de la Bretagne, de sa femme Conquet (29 ans), des Côtes d’Armor de son côté… « Vous savez que les téléspectateurs nous écrivent régulièrement pour nous dire que nous donnent trop d’espace à la Bretagne ? » Alors prenez des photos avec joie. Marie regarde son écran : « C’est vraiment génial, c’est moi qui ne suis pas géniale… » Finalement, autour du plateau repas, les questions arrivent : « A quelle heure arrivez-vous à la rédaction ? Où déjeunez-vous habituellement ? Le téléprompteur, les problèmes techniques, la pression des politiques, du public… Julian Bugier et le rédacteur en chef du journal, Thomas Horeau répondent avec humour et précision et posent également des questions. Enfin, après un crumble et un dernier café, les lecteurs reviennent à la gare Montparnasse, enchantés par cet intermède « exceptionnel », mot le plus écouté de la journée !
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